Julia, une jeune femme domiciliée en Pologne, réclamait depuis le mois de février un test ADN après avoir noté qu’elle avait des similitudes physiques (grains de beauté, marque dans l’œil) avec Maddie McCann, disparue au Portugal en 2007.
« Aidez-moi, j’ai besoin de parler à Kate et Gerry McCann. Je pense que je pourrais être Madeleine », avait-elle écrit sur sa page Instagram baptisée « iammadeleinemccan » (et fermée depuis). « Même si je ne suis pas la vraie Madeleine, j’espère que la police va vérifier. Je ne peux pas être sûre à 100 % sans un test ADN », avait expliqué la jeune femme.
Son vœu a finalement été exaucé aux États-Unis et le résultat est sans appel. « Julia est absolument à 100% Polonaise. Elle est un petit pourcentage de lituaniens et de russes, mais les résultats des tests montrent qu’elle est Polonaise », a déclaré la porte-parole de la jeune femme, Fia Johansson, à RadarOnline.com.
Mais cette nouvelle serait loin d’être un échec à ses yeux puisque son témoignage a permis de faire bouger les choses : l’unité spécialisée de la police londonienne dédiée à la recherche de Maddie McCann va recevoir un budget supplémentaire. « C’est une excellente nouvelle. Les parents de Maddie seront ravis. Cela donne un nouvel espoir », a déclaré une source proche de l’enquête au journal The Sun.
« Au moins, Julia a fait bouger les enquêteurs sur l’affaire McCann – elle a fait bouger les choses », a estimé Fia Johansson.
Julia assure également avoir été agressée par un pédophile allemand dans son enfance qui aurait un lien avec la disparition de Maddie MacCann. « Julia avait toutes les taches de naissance de Madeleine McCann, ce qui, je crois, est la manière de Dieu et de l’univers de vouloir que nous nous rapprochions de l’homme qui l’a agressée sexuellement et d’exposer ses liens possibles avec l’affaire McCann », conclut Fia Johansson.
Voilà qui met fin au suspense pour cette jeune femme.