Malgré le choc provoqué par la tragédie, l’enquête sur la rixe survenue devant la salle des fêtes de Crépol (Drôme) progresse, selon les informations révélées par le parquet de Valence. Thomas, un adolescent de 16 ans, a perdu la vie lors de l’attaque survenu samedi soir.
Selon le procureur de Valence, Laurent de Caigny, des suspects sont “en cours d’identification”. Les enquêteurs, mobilisés avec célérité, laissent espérer une évolution opérationnelle rapide. Plus de cent témoins, parmi lesquels plus d’une cinquantaine déjà entendus, contribuent aux investigations. Des analyses des connexions téléphoniques et des images de vidéosurveillance sont également en cours pour établir des éléments concordants sur les suspects potentiels.
Contrairement à certaines rumeurs circulant sur les réseaux, le procureur souligne qu’il est erroné d’affirmer que le groupe hostile serait composé d’individus tous originaires de la même ville et du même quartier. Les liens entre les suspects identifiés ne semblent pas reposer sur des “logiques de territoire”, précise-t-il.
L’attaque a éclaté samedi soir à Crépol lorsque près d’une dizaine de personnes ont tenté d’entrer par effraction dans la salle des fêtes où se déroulait un “bal d’hiver” auquel assistaient environ 400 personnes. Bloqué par l’un des vigiles, le groupe indésirable a déclenché une altercation qui s’est poursuivie à l’extérieur, entraînant la mort tragique de Thomas, poignardé ou coeur et à la gorge pendant l’attaque.
Outre le décès de Thomas, l’attaque a fait huit blessés, dont deux jeunes de 23 et 28 ans hospitalisés dans un état d’urgence absolue. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a qualifié ces actes de “violence gratuite” relevant d’un phénomène d'”ensauvagement”. Il a appelé à repenser le cadre de l’autorité pour le rétablir dans tous les domaines de la société.
Une minute de silence a été observée au lycée du Dauphiné de Romans-sur-Isère (Drôme) en hommage à Thomas, l’un de ses 1300 élèves. La brève cérémonie s’est déroulée à huis clos en présence d’élèves, d’enseignants et de l’encadrement du lycée. Par ailleurs, une marche blanche sera organisée mercredi à Romans-sur-Isère, à la demande de la famille de Thomas.
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Le traitement de cette triste affaire a encore démontré la fracture politique. D’abord la désormais controversée AFP Agence France Presse publie “une rixe” : une bagarre entre deux bandes. Mais c’était une attaque en règle, une expédition punitive préméditée et par surprise.
La gauche commente peu et tard, insiste sur le terme rixe et prévoit “du pain béni pour le RN”... Edouard Philppe nie l’ensauvagement de la France, pour lui “on le voit plus car il y a plus de caméras et plus de téléphones” !
Le député Briant du PCF invité sur Cnews traite J.M. Morandini de raciste, à bout d’arguments, n’étant pas parvenu à lui faire admettre qu’il s’agissait d’ “une bagarre qui a dégénéré“. Tout ça pour éviter d’attirer l’attention sur les auteurs dont on a entendu qu’ils sont issus de l’immigration et venaient “casser des blancs“,
A l’Assemblée Nationale ce n’était pas mieux : le ministre (en procès) Dupont-Moretti rabroue vertement un député du RN sur la question de l’insécurité, l’accusant d'”exploiter de façon politicienne un drame” et lui lançant : “vous irez bientôt en vacances ” ! Cela ne fait que rappele l’affaire de la pauvre Lola, où on a honteusement censuré la droite interdite de s’exprimer, M. Dupont-Moretti étant partisan du fameux “sentiment d’insécurité véhiculé par Marine Le Pen” !
Il ne fait pas bon d’être lucide, toutes ces réactions sont tellement éloignées des préoccupations de la population inquiète par cette “France orange mécanique”
Solidarité avec la famille de Thomas et les habitants de Crépol et alentours pour qui la fête est finie. 💗 💗 💗 On n’est plus en sécurité nulle part et il faut cesser le déni pour que cela change.
Cesser le déni, ça n’arrivera jamais malheureusement, encore entendu ce samedi matin sur Cnews des beaux parleurs de gauche dire qu’il faut attendre car “on ne connait pas le profil des suspects” alors que même Darmanin a reconnu il y a plusieurs jours qu’ils avaient tous des noms à consonnance algérienne….et même la main dans le sac ils les défendront en disant que ce sont de pauvres jeunes qui n’ont pas de travail ou qu’ils vivent dans la précarité…etc..etc…les discours habituels….C’EST FATIGANT !!!
Et tout finira un jour par nous mettre en colère et des milices se formeront….un peu comme en Corse où il n’y a pas de violence comme chez nous car ceux ci se tiennent à carreaux.