Dans le sillage de l’attaque survenue vendredi à Arras, un détenu converti de 32 ans, déjà incarcéré dans l’Allier, a été placé en garde à vue. Ce détenu était en contact virtuel avec l’auteur présumé de l’attaque au lycée d’Arras. Des éléments troublants ont été mis en lumière : il purgeait une peine pour avoir encouragé des codétenus à commettre un attentat en prison et à l’extérieur. Cette situation révèle une interconnexion complexe au sein de la galaxie du djihad français.
L’auteur présumé de l’attaque au lycée d’Arras, Mohammed Mogouchkov, était en contact régulier avec au moins deux détenus condamnés pour terrorisme : son frère aîné Movsar et un certain Maxime C. Ce dernier, un détenu décrit comme inquiétant, est réputé pour son prosélytisme en faveur du djihad armé. Tous trois, y compris l’assaillant, ont été placés en garde à vue par les unités antiterroristes (SDAT et DGSI) dans le cadre de l’enquête sur l’attaque.
Movsar, condamné dans une affaire de projet d’attentat contre l’Élysée, avait des échanges avec son petit frère au parloir et par le biais de la cabine téléphonique de la prison. Contrairement à d’autres détenus, aucun téléphone portable n’a été trouvé dans sa cellule. Cependant, les enquêteurs ont découvert que Maxime C. entretenait des conversations soutenues avec Mohammed Mogouchkov via des réseaux sécurisés peu de temps avant l’attaque comme le relate Le Parisien.
Maxime C. est en prison depuis 11 ans et est soupçonné d’avoir joué un rôle clé dans la radicalisation de Mohammed Mogouchkov. Maxime C., également connu sous le nom d’« Hamza Bilal », s’est converti à l’islam à un jeune âge. Il aurait basculé vers la radicalisation en 2015, puis aurait renforcé ses convictions en côtoyant d’autres détenus islamistes à la prison de Toulon en 2016.
Au fil des années, Maxime C. a accumulé des antécédents de prosélytisme religieux, de menaces envers les surveillants de prison, de diffusion de matériel de propagande djihadiste, et même de tentatives de conversion d’autres détenus. Il est devenu un mentor religieux pour certains détenus et a été transféré fréquemment d’une prison à l’autre pour endiguer son influence.
L’enquête a également révélé que Maxime C. aurait envisagé des actes violents à sa sortie de prison. Des éléments troublants, tels qu’un mot manuscrit faisant référence à des armes et à un projet non spécifié, ont été retrouvés en sa possession. Ces éléments laissent penser qu’il aurait pu tenter d’inciter d’autres détenus à commettre des attaques à l’extérieur.
Maxime C. a été renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris pour être jugé pour “association de malfaiteurs terroriste.” Cependant, ses incitations à la violence n’ont pas abouti à des actes concrets, ce qui a conduit à sa condamnation pour “entreprise terroriste individuelle.”
L’enquête se poursuit pour déterminer comment Maxime C. a pu entrer en contact virtuel avec Mohammed Mogouchkov, ainsi que le rôle qu’il a pu jouer dans l’attaque d’Arras. Des experts ont souligné l’incapacité de Maxime C. à ressentir de la culpabilité et son attitude irresponsable, des facteurs qui pourraient avoir contribué à son influence sur d’autres détenus.
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Prison a perpétuité pour Maxime c ce terroriste radicalisé qui a de l’influence sur les autres détenus !
de sa prison il doit commanditer des actes terroristes !
il ne faut pas qu’il sortes de prison
c’est des dangers pour la France ces gens là !
Bon courage aux policiers ce doit être très dur de se retrouver face à des terroristes !
Même en prison ce Maxime C. “Hamza Bilal” radicalisé est extrêmement dangereux. Il terrorise par personne interposée. Pour la sécurité de la France il ne devrait plus jamais sortir de prison, tant il est déterminé et irrécupérable.