Une tragédie a frappé la petite commune du Louroux près de Fougères, alors qu’une femme de 37 ans et son nouveau-né ont perdu la vie à la suite d’un accouchement à domicile qui a mal tourné. Les autorités ont ouvert une enquête pour comprendre les circonstances entourant ce drame poignant.
La trentenaire, résidant sur la commune du Louroux, avait choisi d’accoucher à domicile en compagnie de son mari. Selon les informations rapportées par Le Télégramme, une sage-femme libérale a été appelée à intervenir vers midi, après que la jeune femme ait ressenti des contractions dans la matinée. Malheureusement, la situation a pris une tournure dramatique alors que la future mère faisait un malaise.
Face à cette situation critique, la sage-femme a immédiatement alerté les sapeurs-pompiers vers 18 heures, demandant le transfert de la patiente à la maternité de Fougères, comme l’a précisé le parquet.
Les pompiers, assistés du SMUR, ont rapidement transporté la trentenaire aux urgences de l’hôpital de Fougères. Sur place, le médecin présent a constaté le décès du bébé, malgré une césarienne d’urgence. Le directeur de l’hôpital, contacté par France 3, a confirmé que, malheureusement, il était déjà trop tard pour sauver la vie du nouveau-né.
Dans une tentative désespérée de sauver la mère, les médecins ont décidé de la transférer au CHU de Pontchaillou. Cependant, la femme de 37 ans est décédée dans la soirée. Le parquet de Rennes a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de ces décès tragiques. Les autorités locales ont confié l’enquête à la brigade de gendarmerie de Fougères, et deux autopsies seront pratiquées pour éclaircir les circonstances entourant cette tragédie.
Face à l’impact émotionnel sur le personnel médical, le directeur de l’hôpital de Fougères a annoncé la mise en place d’un “accompagnement psychologique” pour le personnel, soulignant la nécessité de soutenir ceux qui ont été impliqués dans cette situation difficile. Ne Loupez plus Notre ACTU, Suivez-nous sur Telegram en Cliquant ici !
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Pensées très tristes pour la maman et son bébé décédés tragiquement
le mieux est d’accoucher en clinique ou a l’hôpital
chez soi c’est trop dangereux
Pensées pour le papa
Une sage femme à domicile ne peut pas être mobilisée comme dans un hôpital entre les douleurs à midi et un malaise. A 18 heures il était déjà trop tard pour la maman et le bébé. Il reste le papa veuf et sans enfant… C’est vraiment trop triste. Dans les déserts médicaux de plus en plus nombreux, heureusement qu’il y a les pompiers qui aident des femmes, et aussi au bord des routes, à accoucher dans leurs véhicules équipés, et la police et la gendarmerie qui n’hésitent pas à ouvrir la voie en escortant les futures mamans dans l’urgence.
c’est dramatique, et ce, d’autant que la “mode” actuelle, pour beaucoup ou du moins certains, est de prôner ces accouchements à domicile … or, on oublie trop souvent qu’il y a 60 ans, où c’était courant, on avait souvent ce genre de catastrophes … je ne conçois pas que des femmes, à l’heure actuelle, où l’on a toutes les garanties en milieu hospitalier, courent ce genre de risque … résultat, une famille détruite .. c’est totalement inconcevable, de “chercher volontairement des ennuis ainsi” .. mais malheureusement le “retour aux origines” séduit bcp de gens … on en voit le résultat …
C’est tragique. Il y a eu une émission sur ce sujet il y a peu de temps (fr2), sur les risques encourus d’accoucher à domicile. Même si 90 % se passent bien, il reste les 10 %. Et plus on avance en âge plus c’est risqué. Pauvre mari et parents ; de plus peut-être d’autres enfants. Sincères condoléances à la famille.
Marie et Hubert, bien d’accord avec vous. En cause l’absence d’intimité, de liberté à l’hôpital, les protocoles contraignants, et même la “surmédicalisation” ! Pourtant il y a un surcoût d’honoraires de sage-femme allant jusqu’à 1500 euros avec reste à charge. De plus, et il faut réserver longtemps à l’avance car elles sont débordées. On va dire que c’est une lubie de bobos...10% c’est un taux de mortalité élevé. On a vite fait, ensuite, de faire peser la responsabilité sur une sage-femme, les pompiers éloignés qui ne viennent “pas assez” vite ou les hôpitaux. Et là c’est le drame absolu : la mère et l’enfant.