Une vidéo virale publiée sur TikTok en septembre a mis en lumière un phénomène alarmant : la livraison de marchandises aux détenus par des drones dans la prison de Seysses.
Dans cette vidéo, un détenu filmait un drone volant jusqu’à sa cellule pour lui livrer une cargaison qui comprenait des téléphones portables et des consoles de jeux Nintendo Switch. Cette pratique n’est pas un cas isolé et pose de sérieux défis pour les autorités pénitentiaires.
Les livraisons par drone se sont multipliées ces derniers mois, mettant en lumière la créativité des réseaux criminels qui œuvrent derrière ces opérations. Un surveillant de la prison de Seysses a souligné que ces équipes agissent généralement la nuit pour échapper à la détection, ce qui les rend encore plus difficiles à repérer.
Ce trafic illégal est devenu une source de revenus considérable pour certains détenus. Les marchandises livrées à domicile sont ensuite revendues à d’autres prisonniers à des prix allant de 500 à 1500 euros l’unité. Cannabis, cigarettes, téléphones et consoles de jeux : certaines cellules ressemblent à de véritables magasins. Certains détenus affirment même gagner plus d’argent en prison qu’à l’extérieur, tirant près de 2000 euros par mois de ce trafic.
Le moyen de recrutement des pilotes de ces drones est varié, allant du bouche-à-oreille aux annonces sur les réseaux sociaux. Des personnes sont prêtes à piloter ces engins pour une rémunération, créant un marché noir autour des drones comme l’explique La Dépêche.
Les syndicats de surveillants de prison sont préoccupés par cette situation. Ils s’inquiètent de la possibilité d’introduire des objets encore plus dangereux, voire des armes à feu, dans les établissements pénitentiaires. Ils appellent à des mesures plus strictes pour contrer ce trafic, comme l’utilisation de brouilleurs de drones.
La direction de la prison de Seysses reconnaît que le nombre de survols de drones a augmenté et attribue cette hausse à une meilleure formation des agents pour détecter ces survols. Elle a également investi dans des dispositifs anti-drone.
L’administration pénitentiaire a pris des mesures pour lutter contre ces drones malveillants. Des dispositifs de détection et de brouillage sont en cours de déploiement, et des opérations conjointes avec les forces de sécurité intérieure sont menées pour interpeller les responsables de ces opérations. Cette lutte nécessite un investissement considérable, avec un budget de 2,8 millions d’euros par an depuis 2019, soit un total de 14 millions d’euros.
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Tout ça est scandaleux et dangereux. Mais il faut fouiller et vider les cellules, confisquer les sommes d’argent non justifiables. Changer les détenus d’établissement. Pour cela il faut du personnel sur-équipé pour empêcher les agressions physiques. A voir aussi les systèmes anti drones de l’Armée.. Et surtout, il ne faut pas que cette foutue CEDH, cour européenne des droits de l’homme, casse les pieds ! Les temps ont changé depuis sa création. Les guerres ne se font plus forcément aux frontières d’ailleurs inexistantes, mais à l’intérieur ! Sinon il faut changer NOS lois pour la maîtrise de notre sécurité, c’est le devoir du gouvernemen d’y veiller.
Courage et respect à la Pénitentiaire qui en bave.