Les voyageurs des aéroports français vivent une série d’alertes à la bombe qui perturbent le trafic aérien et mobilisent les forces de police pour la troisième journée consécutive. Ce vendredi, quatorze aéroports français ont été la cible de menaces similaires, tandis que trois d’entre eux ont été évacués.
Les aéroports de Lille, Beauvais, Tarbes, Nantes, Brest, Toulouse, Carcassonne, Lyon-Bron, Pau, Nice, Biarritz et Rennes. ont reçu des menaces. Trois d’entre eux, Tarbes, Béziers et Rennes, ont été évacués.
Par ailleurs, parmi les aéroports touchés, Bordeaux-Mérignac a été contraint de fermer ses portes pour la troisième fois en autant de jours.
Les jours précédents, les aéroports français avaient déjà été confrontés à des alertes à la bombe, obligeant de nombreuses plateformes à fermer temporairement, perturbant les vols et mobilisant d’importantes ressources policières.
Jeudi, ces menaces avaient conduit à 18 interpellations, principalement de mineurs, selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, a souligné les conséquences néfastes de ces alertes, déclarant que cela “désorganise le trafic aérien” et “crée une psychose”. Il a averti que les coupables s’exposent à des sanctions pénales allant jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.
À ce jour, 22 enquêtes sont en cours pour élucider ces alertes à la bombe qui perturbent non seulement le fonctionnement des aéroports, mais aussi la vie des voyageurs. Les autorités françaises sont déterminées à retrouver les responsables de ces actes et à les traduire en justice.
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