Les vendanges en Champagne de cette année ont été marquées par une série de tragédies, avec le décès de quatre vendangeurs. Les fortes chaleurs sont suspectées d’être à l’origine de leurs malaises. En effet, la région a connu des températures exceptionnellement élevées, atteignant jusqu’à 32 °C, ce qui a rendu les conditions de travail particulièrement difficiles pour les vendangeurs, qui ont dû travailler de longues heures en plein soleil.
Le premier décès dû à un malaise cardiaque a été enregistré le 6 septembre dans les vignes. Comme le relate La Dépêche, par la suite, trois autres vendangeurs ont perdu la vie, et une fois de plus, la chaleur intense est pointée du doigt comme étant un facteur contributif.
Face à ces tragédies, des syndicats viticoles ont appelé à une révision du Code du travail pour prendre en compte ces nouvelles réalités liées aux conditions de travail pendant les vendanges. Ils plaident pour la possibilité d’interrompre le travail lorsque la chaleur devient insupportable, dans le but de prévenir de telles tragédies à l’avenir.
Un responsable syndical, Anthony Smith, a exprimé son inquiétude en déclarant : “C’est terrible. L’activité doit être arrêtée en cas de fortes chaleurs. Si l’employeur ne le fait pas, les inspecteurs du travail devraient être dotés de la compétence pour le faire à leur place. Il y a urgence.”
De plus, les professionnels de la région ont rappelé l’importance pour les travailleurs agricoles de se protéger contre la chaleur en portant des casquettes et en s’assurant d’avoir suffisamment d’eau. Les horaires de récolte sont également ajustés pour éviter les heures les plus chaudes de la journée.
