Poissy, Yvelines – Mardi soir, une terrible tragédie a frappé la ville de Poissy alors qu’un adolescent de 15 ans a été retrouvé mort dans sa chambre. Au printemps dernier, il avait signalé à la police être victime de harcèlement scolaire, ce qui soulève des questions quant aux circonstances de son décès.
Le jeune homme a été découvert pendu aux barreaux de son lit mardi soir, par un proche, dans des circonstances qui restent encore à déterminer. Les secours sont intervenus rapidement, mais malheureusement, il était en arrêt cardiorespiratoire et son décès a été constaté à 19 heures.
Les enquêteurs du commissariat de Conflans-Sainte-Honorine se sont rendus au domicile familial dans le quartier de la Maladrerie pour effectuer les premières constatations, et une enquête pour recherche des causes de la mort a été ouverte. Pour l’instant, la piste du suicide est privilégiée comme l’explique Le Parisien.
Il est important de noter que le garçon et son père s’étaient rendus au commissariat de Poissy ces derniers mois pour signaler le harcèlement scolaire dont aurait été victime l’adolescent. Deux élèves de son ancien établissement scolaire, le lycée Adrienne-Bolland, étaient soupçonnés de s’en prendre régulièrement à lui. Depuis, l’enfant avait changé d’établissement et était inscrit dans un lycée parisien. On ignore encore si le harcèlement avait persisté et s’il explique son geste dramatique mardi soir.
Les enquêteurs ont saisi son téléphone ainsi que du matériel informatique pour enquêter sur son environnement, y compris l’aspect scolaire, comme l’a confirmé une source proche de l’affaire.
Le corps de l’adolescent a été transféré à l’institut médico-légal de Garches pour y être autopsié dans les prochains jours. Son père n’a pas encore été entendu, et sa mère, en état de choc, a dû être hospitalisée.
Les chiffres de l’Éducation nationale montrent qu’en 2022, 10 % des adolescents ont déclaré avoir subi du harcèlement scolaire. Ce phénomène se développe de plus en plus sur les réseaux sociaux, où 40 % des jeunes internautes font face régulièrement à du harcèlement en ligne.
Le suicide représente malheureusement 16 % des décès chez les jeunes de 15 à 24 ans, un chiffre qui ne reflue pas malgré les campagnes de sensibilisation. Depuis cet été, un décret permet d’expulser de leur établissement les élèves harceleurs, mais la question de la prévention et du soutien aux victimes reste cruciale.
Le harcèlement scolaire n’est pas d’aujourd’hui, les établissements n’en prennent malheureusement pas assez conscience. Je plains ses pauvres parents face à ce choc. Je leurs souhaite du courage.
Horrible !
Je me souviens d’un garçon de 14 ans, non loin de chez moi, qui s’était pendu en raison du harcèlement subit à l’école.
C’était avant les réseaux sociaux. Il avait laissé un petit billet à sa mère : “Pardon maman”.
C’est juste horrible.
Il faut vraiment combattre ce fléau qui tue des enfants. Beaucoup n’osent pas en parler car, comme l’un d’entre eux m’a dit un jour :”J’aurais peur de passer pour une balance”.
Courage à la famille.