Le pilier emblématique du XV de France, Mohamed Haouas, a été condamné à un an de prison ferme sans possibilité de libération conditionnelle, suite à des violences conjugales, lors d’un jugement immédiat tenu à Montpellier ce mardi.
L’origine de cette condamnation remonte à une altercation violente avec sa compagne, survenue vendredi dernier. Le joueur l’aurait agressée après l’avoir surprise en train de fumer une cigarette devant le centre commercial où elle travaille. Une vidéo de cette agression a été obtenue par RMC Sport.
Sur les images capturées par les caméras de surveillance du centre commercial, on peut voir la compagne du joueur s’enfuir en courant, poursuivie par Mohamed Haouas qui lui inflige une “balayette”, la faisant chuter au sol. On peut ensuite observer le rugbyman lui donner une gifle avant de la relever violemment. Il l’aurait ensuite forcée à retourner à sa voiture, située une centaine de mètres plus loin. Selon nos confrères, des témoins de la scène ont tenté de s’interposer et ont alerté la police.
Concernant les violences conjugales nous avons rarement des vidéos comme celle diffusée par @m6info ➡️ Mohamed #Haouas
— Officiers et Commissaires de police (@PoliceSCSI) June 1, 2023
Chaque jour les #policiers luttent contre les violences intrafamiliales
Si vous êtes témoins ou victime
☎️3919 ou le 17 par SMS au 114
pic.twitter.com/ezoDf7GBve
Immédiatement après les faits, Mohamed Haouas, âgé de 29 ans, a été placé en détention provisoire, avant d’être condamné ce mardi lors de son procès en comparution immédiate. Au cours de l’audience, le joueur a reconnu avoir frappé son épouse, qui n’a d’ailleurs pas déposé plainte contre lui.
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NON une gifle ça ne doit pas arriver ! 1 an ferme aménageable : il ne retourne pas en prison. Il était en détention en attente de sa comparution, mais le tribunal n’a pas suivi la procureure. Elle avait demandé 2 ans, dont 1 en sursis probatoire, pour les coups à son épouse, et la révocation de 6 mois de sursis pour une affaire de cambriolages. Et surtout son maintien en détention “pour protéger madame, le risque de réitération est majeur“. Il faut croire que non ! L’avocat du prévenu a osé plaider : “Vous avez requis une peine qui va détruire une famille. Une gifle, ça peut arriver, mais il ne l’a pas rouée de coups. Je demande une peine avec un sursis probatoire avec obligation de se soigner”. 1 an ferme sans incarcération ce n’est pas de la prison ferme : c’est de l’indulgence ferme pour les violances ! CQFD.