Ce vendredi, Gérald Darmanin a annoncé une liste de mesures qui vont figurer dans un plan pour lutter contre la maltraitance animale.
C’est lors d’un déplacement dans une SPA (Société protectrice des animaux) de la région parisienne que Gérald Darmanin a évoqué les contours d’un plan anti-maltraitance animale.
Le ministre de l’Intérieur a ainsi annoncé qu’un policier ou un gendarme sera formé et désigné référent sur les questions des maltraitances animales dans les 4.000 commissariats de police et brigades de gendarmerie de France.
Bien accueillir les personnes qui viennent dénoncer des actes de cruautés envers les animaux mais aussi bien comprendre le droit qui s’applique dans ces cas, telles seront les missions principales de ces référents.
Davantage condamner les maltraitances
Une mesure dont s’est “félicité” Stéphane Lamart, fondateur de l’association qui porte son nom et qui lutte pour “la défense des droits des animaux”. “Il est extrêmement important que des policiers et gendarmes soient formés aux procédures judiciaires concernant les faits de mauvais traitement et d’actes de cruauté”. Mais l’association a indiqué qu’il fallait “parallèlement que les magistrats appliquent les textes de loi et soient beaucoup plus fermes dans les condamnations et cessent de classer sans suite ou les restitutions d’animaux maltraités à leurs bourreaux.”
Et l’association de rappeler que selon l’observatoire national de la délinquance et des réponses alternatives de juillet 2020, “il ressort qu’environ 70% des affaires pour cruauté et maltraitance animale ont été classées sans suite selon les données du service statistique du ministère de la Justice”.
En France, en cinq ans, les infractions visant des animaux domestiques ont bondi de 30 % selon les chiffres du ministère.
Le fait, “publiquement ou non, d’exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de 3 ans de prison et de 45 000 € d’amende”. La peine est la même en cas d’abandon d’animaux.
Très bonne initiative. Enfin qu’on reconnaisse les maltraitances animales. Que les punitions tombent à la hauteur de leurs méfaits à ces inhumains! Nos braves amis les animaux qui pour certains font partis de nos familles, qu’ils vivent en paix
Un grand merci à Monsieur le ministre monsieur Gérald Darmanin
pour former les policiers et gendarmes
contre les maltraitances animales
soutien aux policiers et gendarmes
4000 postes crées ou 4000 policiers formés ? C’est énorme. Il manque beaucoup d’effectifs pour lutter contre l’insécurité. Je pense qu’il s’agit d’agents déjà en place.
Merci à M. Darmanin pour son plan cause animale. Bilan 2022 désastreux pour la SPA : 23.800 signalements (+ 52% par rapport à 2021) et 44.200 animaux pris en charge rien que dans ses refuges. C’est le triste résultat d’une société en grande déchéance morale. Avec les réseaux “sociaux”, les cruautés et sévices ont pris de l’ampleur sur toutes races d’animaux, petits et grands.
Stéphane Lamart, lui, est de tous les combats usants depuis 28 ans. Il y a à faire dans ce domaine, à commencer par un fichier national de délinquants animaliers. Le Sénat va examiner une proposition de loi visant à interdire les colliers d’étranglement. En 2024 la vente de tout type d’animal devrait être interdite dans les animaleries. C’est déjà un bon début pour lutter contre les animaux à la mode, cadeaux et autres animaux-objets.
Alors bon courage aux 4000 agents de police et gendarmerie qui ont déjà suivi les sessions de sensibilisation de la SPA !