Un homme a été jugé par le tribunal correctionnel de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais, et condamné à quatre ans et deux mois de prison, dont deux ans avec sursis.
Il est reproché à cet homme de 49 ans, de s’en être pris violemment à des gendarmes de la brigade d’Aire-sur-la-Lys dans la soirée du dimanche 25 septembre 2022. Les militaires s’étaient rendus au domicile de cet homme soupçonné d’avoir giflé puis étranglé sa compagne. Celui-ci s’était mis en tête qu’elle lui était infidèle.
Comme le relate L’Essor de la Gendarmerie Nationale, les gendarmes ont dû faire face à la violence de ce père de trois enfants. Un gendarme explique à la barre du tribunal, “En rentrant dans la maison, j’ai fait comme d’habitude en expliquant au prévenu qu’on allait l’aider, que tout allait bien se passer, continue le gendarme. Quand je lui ai mis les entraves, il m’a lancé un regard noir et m’a dit “Vous n’êtes pas prêts” “.
Les choses dégénèrent quand les gendarmes le sortent à l’extérieur du domicile. Le prévenu fait tomber un militaire puis tente d’en blesser un second au genou. “J’ai sorti le taser pour la première fois depuis onze ans”.
Mais la situation ne s’apaise pas pour autant. L’un des militaires s’assied à côté du suspect dans la voiture de gendarmerie. Il raconte, “je me rends compte que la sécurité enfant est enclenchée, je suis coincé. L’homme menace de prendre mon arme et de me tirer dessus. Je n’ai pas peur de la violence, mais là je suis comme un gosse. Je me suis vu y rester”. Le collègue du militaire viendra lui porter assistance et l’aidera à sortir du véhicule. L’homme aurait tenté de prendre la fuite avant d’être raisonné par sa fille.
L’un des gendarmes explique que l’intervention a duré en tout “quarante très longues minutes, il avait vraiment envie d’attenter à nos vies”. Le prévenu s’excuse et donne comme simple explication, “c’est l’alcool”. Les juges le maintiennent en détention. Condamneé à quatre ans et deux mois de prison, dont deux ans avec sursis, il devra également indemniser les gendarmes.
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C est l alcool, c est la drogue voilà l excuse. Par contre quand un membre des forces de l ordre se défend il n y a plus d excuses. Qui lui a demandé de boire, pas sa femme ni les forces de l ordres. Comme d habitude ça veut jouer les bonhommes mais ça n assume pas pas plus que les juges qui se retranchent derrière la loi pour minimiser les faits