Les gendarmes du GIGN devaient effectuer une magnifique démonstration sur la capitale lors du défilé du 14 juillet. Seulement, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, a fait savoir qu’il ne voulait pas de l’unité d’élite dans la capitale, qui est une zone police.
Le scénario était déjà écrit comme l’explique le journal 20 Minutes. Deux hélicoptères de la gendarmerie transportant des membres du GIGN, et un de l’armée de terre, devaient survoler le quartier d’affaires de la Défense. A bord, des tireurs d’élite auraient ouvert le feu pour neutraliser deux malfaiteurs retranchés sur le toit de la Grande Arche, tandis que d’autres opérateurs de la prestigieuse unité d’intervention seraient intervenus pour débusquer un complice et libérer des otages. Les appareils auraient ensuite survolé l’avenue de la Grande Armée, les Champs-Elysées, avant de se poser sur l’esplanade des Invalides.
Le présentateur du JT de TF1, Gilles Bouleau, et un caméraman de la chaîne devaient même se trouver au cœur de cette mise en scène organisée en marge du défilé du 14 Juillet, à l’occasion des 15 ans du groupe interarmées d’hélicoptères.
Mais finalement, rien de Tout cela n’aura lieu. « Ça aurait fait une super belle séquence » , regrette une source proche du dossier qui ne cache pas son étonnement. Et c’est Didier Lallement, le préfet de police de Paris, qui a fait savoir au chef d’état-Major des armées qu’il n’était pas question de voir les gendarmes du GIGN à Paris, qui est en zone police comme le dévoile le Canard enchaîné.
Surpris, le directeur général de la gendarmerie, le général Christian Rodriguez, a proposer à Didier Lallement d’organiser un exercice en commun avec les unités d’intervention de la police, le Raid et la BRI de la police judiciaire parisienne. Refus catégorique du préfet.
L’exercice est donc purement et simplement annulé…
