Comme le relate le quotidien régional l’est républicain , un couple de surveillants se bat pour pouvoir être au chevet de leur petite fille atteinte d’un cancer. Leurs collègues sont prêts à leur donner des jours. Mais ils se heurtent à une limite légale.
Le 18 février dernier Valérie et Tony apprennent que leur fille Loïs est atteinte d’un cancer (au quatrième stade, le plus grave).
“Il s’agit d’une tumeur entre le foie et le rein qui envoie des métastases dans la moelle épinière” décrit la maman de la petite fille.
Les parents ont cumulé tous leurs congés pour être au chevet de leur fille. Mais ils vont bientôt arriver au bout de leur stock. Emus par leur histoire, de nombreux surveillants ont alors décidé de leur faire don de jours de congé ou de RTT. Mais cela ne suffira pas. L’élan de solidarité était pourtant très fort. « Des collègues de Metz voulaient participer mais cela n’a pas été possible. Et à Nancy, la direction a bloqué les dons à deux jours par agent », soupirent les parents de Loïs. Ils se heurtent, en effet, à un problème légal. Un décret limite le nombre de jours qu’un fonctionnaire peut recevoir à 90.
Le couple a protesté en envoyant un courrier à la direction interrégionale, au directeur national de la pénitentiaire et à l’agence régionale de la santé. « Mais nous n’avons pas eu de réponse », déplorent les parents de Loïs qui veulent se tourner vers leur député et la ministre de la Justice.
La famille a le soutien de la responsable de FO Pénitentiaire, Fadila Doukhi, qui ne mâche pas ses mots : « Ils ont toujours été assidus et volontaires dans leur boulot. Pour une fois, ils demandent quelque chose à l’administration et celle-ci ne répond pas présent. Ce n’est pas normal. Surtout que cela ne coûterait rien d’accepter plus de dons de congés ».
Ses collègues ont créé une cagnotte solidaire pour les aider dans l’ensemble de leurs démarches. Vous pouvez participer ICI
ACTU Pénitentiaire apporte tout son soutien à la famille de Loïs. Nous te souhaitons un bon rétablissement !!
