Les agressions ont eu lieu le 1er et le 12 novembre, à la maison d’arrêt de Bayonne. Le détenu violent va être transféré dans un autre établissement
Mercredi 1er novembre, au sortir de la promenade, le détenu a porté un coup de poing à un premier surveillant. Après avoir été maîtrisé, l’individu a été hospitalisé sous contrainte pendant deux jours dans un établissement psychiatrique de Bayonne, puis réintégré dans les murs de la maison d’arrêt de Bayonne, cette fois dans le quartier disciplinaire.
La deuxième agression a eu lieu dimanche 12 novembre, après que l’agent pénitentiaire – un autre premier surveillant – a ouvert la porte du quartier disciplinaire. Le détenu a porté un coup de pied au thorax du fonctionnaire. Ce dernier a eu le pouce cassé lorsqu’il a participé à la maîtrise de l’individu, avec d’autres agents pénitentiaires.
ArrĂŞts de travail
Chacun des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire a subi un arrêt de travail. Trente jours d’interruption temporaire de travail (ITT) ont été prononcés pour le fonctionnaire ayant subi l’agression dimanche 12 novembre.
La Direction rĂ©gionale des services pĂ©nitentiaires de Bordeaux confirme une agression par le mĂŞme dĂ©tenu ”violent’’, le 1er novembre et une autre le 12 novembre. Elle indique que celui-ci va ĂŞtre transfĂ©rĂ© ”dans un Ă©tablissement adaptĂ©”, sans prĂ©ciser.
Codétenu agressé
Lors de son admission à la maison d’arrêt de Bayonne, le détenu avait été placé dans une cellule de deux personnes, mais suite à l’agression immédiate de son codétenu, qu’il ne connaissait pas, il avait été transféré dans une cellule individuelle.
La maison d’arrêt de Bayonne accueillait 110 détenus pour 75 places au 7 novembre 2017. Elle souffre d’une surpopulation chronique.
Ainsi, au 1er septembre 2016, l’effectif géré par l’établissement centenaire, surnommé la Villa Chagrin, était de 120 personnes, dont 21 en placement sous surveillance électronique (bracelet électronique), deux en semi-liberté et le restant en détention.
La maison d’arrêt de Bayonne accueille à la fois des prévenus (en attente de jugement) et des personnes condamnées.
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