Pas de frayeurs pour Halloween en France ? Le 27 octobre, quatre jours avant les festivités de la fin du mois, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a envoyé un télégramme aux préfets pour leur demander une vigilance accrue.
“À l’occasion des précédentes fêtes d’Halloween, certains incidents ont été constatés sur l’ensemble du territoire national, notamment des véhicules incendiés et des atteintes aux forces de l’ordre et des sapeurs-pompiers”, rappelle Beauvau dans sa missive.
En 2022, un “guet-apens d’Halloween” avait par exemple été organisé contre les forces de les policiers du Val-de-Marne. Dans la Drôme, une cinquantaine de jeunes s’étaient rassemblés pour mener la vie dure aux forces de l’ordre. Un peu partout dans l’Hexagone, des voitures ont aussi été brûlées comme le rapporte BFMTV.
Le ministère de l’Intérieur semble particulièrement préoccupé par un mauvais cocktail de facteurs internes et externes. Gérald Darmanin rappelle aux préfets que “la menace terroriste que connaît la France est actuellement à son plus haut niveau”. Il pointe sans les nommer les “faits survenus récemment sur le territoire”, une possible référence à l’attentat d’Arras. Le membre de l’exécutif cite également le “contexte international”, en référence au conflit au Proche-Orient opposant Israël et l’organisation terroriste du Hamas.
Les acteurs locaux sont invités à mettre en place des dispositifs de sécurisation “adaptés” et “dissuasifs”, “en tenant compte du rehaussement de la posture Vigipirate à son stade maximal ‘Urgence attentat'”. Une vigilance particulière est demandée pour la sécurisation des transports publics.
Beauvau demande par ailleurs que des mesures soient prises de manière préventive “en matière de carburants et de matières explosives”. Dans le Haut-Rhin, en Loire-Atlantique en Haute-Savoie et dans le Var, les préfectures ont décidé d’interdire les feux d’artifice pour Halloween. Les autorités promettent des contrôles.
Un souvenir des émeutes du mois de juillet ? Dans ce courrier, les autorités locales sont invitées à jauger les “risques susceptibles de survenir” pendant les festivités. Le gouvernement insiste sur la nécessité d’une “veille étroite des réseaux sociaux”.
Lors des violences urbaines qui ont marqué la France au début de l’été 2023, les forces de l’ordre et la justice ont fait un usage important des réseaux sociaux, notamment des vidéos publiées sur Snapchat et TikTok, pour identifier les auteurs de violences.
Une cinquantaine de gendarmes du cyberespace avaient été mobilisés pour “anticiper les appels à commettre des exactions”.
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La fête de l’horreur, on avait bien besoin de cela !
On ne pourra pas empêcher nos voitures de brûler. Et il y a belle lurette que les parents avisés n’envoient plus les enfants quémander des bonbons. D’autant que les gens avertis n’ouvrent surtout pas à des inconnus, sous peine de sanglantes vraies surprises.