Marseille, France – Redoine Faïd, célèbre pour son évasion spectaculaire par hélicoptère, a été condamné à une peine de 14 ans de prison. Cette condamnation rappelle un événement similaire survenu en juin 1999, lorsque cinq détenus ont tenté de s’évader de la prison des Baumettes par voie aérienne.
Le 26 juin 1999, un hélicoptère a décollé du Castellet pour un simple baptême de l’air au-dessus des Calanques de Marseille. À son bord se trouvaient Patrick Guillemin et Véronique Outreman, mais leur intention n’était pas de profiter de la balade. Armés, ils ont contraint le pilote à atterrir à Cassis, où ils ont chargé des armes et du cordage dans l’hélicoptère.
Leur destination était le bâtiment B de la prison des Baumettes, où cinq détenus, Jean-Louis Raphel, Ange Buresi, Thierry Derlan, Yann Gautier et Robert Allouache, ont réussi à s’évader en utilisant le cordage suspendu à l’hélicoptère au-dessus de la cour de promenade. Malheureusement, lors de cette évasion, un détenu, Jean-Louis Raphel, a perdu la vie, abattu par les surveillants après une confrontation violente.
Trois autres détenus, Thierry Derlan, Yann Gautier et Robert Allouache, ont pris un habitant en otage pour les conduire à Marseille. Ils ont été finalement appréhendés par la police à Sainte-Marguerite. Cependant, Ange Buresi est parvenu à échapper aux autorités et est resté en cavale jusqu’à ce qu’il soit retrouvé à Paris en mars 2000.
En juillet 2002, les évadés ont été jugés à la cour d’assises d’Aix-en-Provence et condamnés à des peines allant de 8 à 10 ans de prison ferme pour évasion. Patrick Guillemin, pour sa complicité dans l’évasion, le détournement d’aéronef et la prise d’otage du pilote, a écopé de 14 ans de prison.
À la suite de ces évasions spectaculaires, la prison des Baumettes avait installé des filets anti-évasion au-dessus de la cour de promenade pour renforcer la sécurité rapporte Actu.fr.
Il est à noter que la prison des Baumettes connaît une surpopulation carcé́rale, avec un taux d’occupation de 173,9% au 1er janvier 2023, abritant 767 détenus pour 441 places
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Baumettes surpopulation carcé́rale, avec taux d’occupation de 173,9% au 1er janvier 2023. 767 détenus pour 441 places : à qui la faute ? Plus de violence décomplexée. Toujours plus de vols, de coups et blessures, de crimes. Plus de viols, les personnes âgées étant largement représentées. Plus de gangs de dealers dans toute la France. De plus en plus de radicalisés religieux. Et un manque de respect inacceptable envers nos policiers, gendarmes, pompiers et pénitentiaires. L’immigration n’est pas en reste, loin de là, elle participe aux crimes et délits. 50% des interpellés étaient des clandestins en septembre à Brixelles, autant de viviers pour la radicalisation inquiétante. La Belgique veut d’ailleurs interdire l’entrée aux hommes seuls sur-représentés à 90%.
D’après notre gouvernement la population éprouve un “sentiment d’insécurité”, alors pourquoi les prisons sont-elles tellement bondées ? Mauvais comptable le ministère de M. Darmanin publie régulièrement des statistiques “optimistes”, truquées avec des valses de colonnes. Donc il faut des places de prison, les prévisions sont depuis longtemps dépassées…
Oups : lire Bruxelles
Brixelles