Vendredi 21 octobre, vers 21 heures, un individu âgé d’environ soixante ans a été appréhendé par les gendarmes en Vendée. Il s’était retranché dans les dépendances du château de Mesnard-la-Barotière, où il menaçait de faire exploser sa résidence. L’intervention a mobilisé une trentaine de gendarmes, parmi lesquels se trouvait un négociateur régional, ainsi qu’une vingtaine de pompiers.
L’interpellation s’est déroulée sans incident majeur et sans blessé, selon les déclarations des gendarmes vendéens. Comme le relate Ouest-France, plus tôt dans la soirée, l’homme, âgé d’une soixantaine d’années, s’était barricadé dans les dépendances du château de Mesnard-la-Barotière, dont il était locataire, tout en proférant des menaces d’explosion.
Pour gérer la situation, d’importants moyens ont été rapidement déployés sur les lieux. Un périmètre de sécurité a été établi par les gendarmes, et environ une trentaine d’entre eux étaient sur place, notamment des membres de la compagnie de gendarmerie de La Roche-sur-Yon et du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie. Un poste de commandement a été mis en place grâce à l’appui des autorités locales, tandis que les forces de l’ordre collectaient des informations essentielles sur l’individu. En parallèle, un drone a été utilisé pour établir une cartographie en 3D des lieux.
L’intervention du négociateur de la gendarmerie, affilié à l’antenne du GIGN de Nantes, a été cruciale. Il a réussi à établir un contact avec l’homme en fin de journée, contribuant à apaiser la situation et à trouver le moment opportun pour intervenir. À 21 heures, le négociateur de la gendarmerie a donné le feu vert pour l’entrée des gendarmes du PSIG Sabre dans le bâtiment. Bien que l’homme ne se soit pas rendu de lui-même, l’opération s’est conclue sans incident majeur, selon les affirmations des gendarmes vendéens.
Après son arrestation, l’état de santé du sexagénaire ne permettait pas une garde à vue, et il a donc été hospitalisé au sein de l’établissement public de santé mentale de la Vendée, Georges Mazurelle. Le fils de l’individu, un homme dans la trentaine souffrant de troubles autistiques, se trouvait également dans la résidence au moment des faits. Il a été pris en charge par des membres de la famille.
Comme l’explique le quotidien régional , les gendarmes ont souligné l’excellente collaboration entre les différents acteurs impliqués, ce qui a permis d’éviter le pire scénario et de prendre en charge l’individu, qui était, par ailleurs, une victime de lui-même.
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Un drame évité. C’est une séparation délicate qui a motivé ce retranchement. Quand son ex-conjointe est venue pour récupérer des affaires dans la maison, il ne l’a pas laissée entrer et a menacé de tout faire exploser. La femme a alors prévenu les gendarmes qui ont bien géré la situation. Félicitations.