Comme chaque année, le mois d’octobre apporte son lot de changements significatifs pour les Français. Voici un tour d’horizon des principales modifications à venir ce mois-ci.
Revalorisation des aides au logement
Comme c’est la coutume, le mois d’octobre marque la revalorisation des aides au logement en France. Cette année, les bénéficiaires de l’Allocation personnalisée au logement (APL) verront leur soutien augmenter de 3,5 %. Cette hausse est basée sur l’indice de référence des loyers (IRL) du deuxième trimestre de 2023. L’objectif du gouvernement est de renforcer le pouvoir d’achat des citoyens. De plus, l’Allocation de logement familiale (ALF) et l’Allocation de logement sociale (ALS) connaîtront également une revalorisation de 3,5 %.
La bonne nouvelle s’étend également à l’aide de réduction de loyer de solidarité (RLS), destinée aux bénéficiaires des APL dans le parc social. Les montants de cette aide varieront désormais entre 45,08€ et 54,51€ pour une personne seule, 54,51€ à 66,05€ pour un couple, et 60,8€ à 74,43€ pour un ménage ayant une personne à charge.
Revalorisation des plafonds de travaux financés par Ma Prime Rénov
En janvier 2023, le plafond des travaux financés par Ma Prime Rénov avait déjà été porté de 30 000 à 35 000 euros hors taxes. Dès le 1er octobre, l’État va encore plus loin en augmentant le taux de financement. Il passera à 65 % du montant des travaux pour les ménages très modestes (contre 50 % précédemment) et à 50 % pour les ménages modestes (contre 35 % auparavant). Les montants maximums éligibles sont respectivement fixés à 22 750 euros et 17 500 euros.
Déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé
Une réforme attendue depuis longtemps par les associations prend effet à partir du 1er octobre. La déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé (AAH) signifie que seules les ressources du bénéficiaire seront prises en compte pour le calcul de l’allocation, contrairement à la méthode précédente qui prenait en compte les ressources du couple. Cette modification devrait permettre à environ 160 000 personnes de bénéficier en moyenne d’une augmentation de 300 euros de leur allocation.
Augmentation du prix repère du gaz
Les tarifs réglementés de vente du gaz (TRVG) ont pris fin le 30 juin dernier. Désormais, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) utilise un nouvel indicateur, le prix repère de vente de gaz naturel, pour suivre l’évolution des prix. En octobre, ce prix augmente, passant à 0,11617 € TTC en moyenne pour un contrat incluant la cuisson et l’eau chaude, contre 0,10512 € TTC en septembre. Pour un contrat de chauffage, il atteindra 0,09324 € TTC, comparé à 0,08218 € TTC en septembre.
Des baguettes moins salées
À partir du 1er octobre, les boulangers devront respecter de nouvelles normes concernant la teneur en sel des baguettes de pain. Le ratio de sel autorisé sera de 1,4 gramme pour 100 grammes pour le pain “traditionnel”, et de 1,3 gramme pour 100 grammes pour les pains complets ou aux céréales. Cette mesure fait partie de l’engagement de la France auprès de l’OMS visant à réduire la consommation de sel de 30 % d’ici 2025. La filière boulangerie s’est engagée à réduire de 10 % la teneur en sel du pain d’ici quatre ans.
Prise en charge des soins dentaires
À partir du 1er octobre, les coûts des soins dentaires risquent d’augmenter. Le remboursement de ces soins sera pris en charge à hauteur de 65 % ou 55 % du tarif conventionnel de l’assurance maladie, contre 70 % précédemment. Cela signifie que le reste à charge pour les patients passera de 30 % à 35 % ou 45 %, en fonction des soins, comme le détartrage, le traitement d’une carie, une dévitalisation ou des soins chirurgicaux. Les personnes couvertes par une complémentaire santé ne devraient pas immédiatement ressentir cet impact financier supplémentaire.
Augmentation du plafond du Livret d’épargne populaire (LEP)
Le Livret d’épargne populaire (LEP), conçu pour les ménages les plus modestes, verra son plafond augmenter à partir du 1er octobre, passant de 7 700 euros à 10 000 euros. Avec un taux d’intérêt de 6 %, ce placement demeure l’un des plus attractifs du marché. Toutefois, il est soumis à des critères de ressources, étant accessible aux épargnants dont le revenu fiscal de référence de 2021 ou 2022 est inférieur à 21 393 euros pour une part fiscale, et 32 818 euros pour deux parts fiscales.
Baisse de la participation de l’État au financement de la contribution au développement de l’emploi
Depuis le 1er juillet 2022, le recrutement d’une personne dans une zone identifiée comme “territoire zéro chômeur de longue durée” permettait à l’employeur de bénéficier de la prise en charge de 102 % du montant brut horaire du SMIC par l’État. Cependant, à partir du 1er octobre 2023 jusqu’au 30 juin 2024, cette prise en charge passera à 95 % du montant brut horaire du SMIC. Cette modification aura un impact sur les employeurs et les travailleurs de ces zones spécifiques.
En résumé, le mois d’octobre apporte son lot de changements importants touchant divers aspects de la vie des Français, de leurs finances aux soins de santé, en passant par le logement. Les citoyens sont encouragés à se renseigner sur ces modifications pour mieux comprendre leur impact sur leur situation personnelle.
Partagez
- Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)