Un livreur francilien âgé de 21 ans a été arrêté par les douaniers sur l’autoroute A2 alors qu’il se dirigeait vers la banlieue de Valenciennes pour livrer une cargaison. Membre présumé d’un groupe de trafiquants, l’individu transportait environ 100 kg de résine de cannabis vers le nord au moment de son arrestation. Le suspect sera traduit en justice devant le tribunal correctionnel en septembre pour des accusations de trafic de stupéfiants selon les informations du Parisien.
Un refus d’obtempérer et une poursuite sur l’autoroute
L’interception du livreur a eu lieu lors d’une opération de contrôle routier routinière menée par la brigade de Saint-Aybert. Les douaniers ont remarqué une Renault Scénic conduite par le suspect. Lorsqu’ils ont demandé au conducteur de se ranger sur la bande d’arrêt d’urgence, celui-ci a refusé d’obtempérer et a tenté de fuir en accélérant. Une poursuite s’est ensuivie, et les autorités ont réussi à immobiliser le véhicule près de Raismes.
Découverte de 100 kg de résine de cannabis
Une fouille du véhicule a révélé une quantité impressionnante de 100 kg de résine de cannabis dans le coffre. Selon des sources proches de l’enquête, la valeur de cette saisie sur le marché de gros est estimée à environ 300 000 euros, ce qui représente une perte importante pour le réseau de trafiquants.
Un suspect coopératif avec les autorités
Le jeune suspect, déjà connu des services de police, a coopéré pleinement lors des interrogatoires. Il a reconnu sans difficulté le transport et la possession de la drogue. Selon des informations fournies par une source proche du dossier, il aurait été recruté pour cette opération illicite par l’intermédiaire de l’application de messagerie Telegram. Cependant, il a refusé de divulguer les noms de ses complices par crainte de représailles.
Des déclarations cohérentes malgré un accès refusé au téléphone
Le suspect a expliqué aux autorités qu’il avait récupéré la cargaison à Mantes-la-Jolie (Yvelines) et qu’il avait pour mission de la livrer à Raismes. Bien que les forces de l’ordre aient mené une perquisition au domicile de Théo au Plessis-Robinson, celle-ci n’a abouti à aucune découverte significative. Le suspect a également refusé de fournir le code d’accès à son téléphone, forçant ainsi les enquêteurs à se baser uniquement sur ses déclarations.
Le livreur francilien est actuellement en détention en attendant son procès devant le tribunal correctionnel le 20 septembre prochain. L’enquête se poursuit pour identifier d’autres éventuels membres du réseau de trafiquants et pour établir tous les détails de cette affaire.
