Un détenu de 28 ans, actuellement emprisonné au centre de détention de Seysses près de Toulouse, a attaqué un surveillant pénitentiaire ce jeudi midi. Le parquet de Toulouse a ouvert une enquête suite à cet incident.
Le surveillant pénitentiaire a été d’abord frappé, puis mis à terre, ce qui l’a choqué. Lorsque le détenu s’est ensuite assis sur son corps et l’a étranglé violemment en serrant son cou avec force, le fonctionnaire a cru que ses derniers instants étaient arrivés. Heureusement, deux collègues présents ont finalement pu lui venir en aide et mettre fin à cette agression.
Selon les informations de La Dépêche, le détenu est âgé de 28 ans. L’incident s’est produit peu après midi. À ce moment-là, six prévenus étaient regroupés dans le centre social de la prison, une zone dédiée aux activités sportives et à l’éducation. Ces hommes attendaient d’être transférés au palais de justice de Toulouse où ils devaient comparaître dans l’après-midi pour diverses affaires.
Vers 12h30, comme d’habitude, le surveillant a demandé à tous les détenus de se mettre en ligne en attendant d’être escortés vers le tribunal. Cinq d’entre eux ont obéi aux consignes, mais le dernier a refusé.
Cet individu, connu pour sa propension à la violence, a refusé de rester calme et a menacé le fonctionnaire. “Notre collègue a tenté de le pousser légèrement dans le dos pour le faire avancer, mais le prisonnier a perdu le contrôle. Il a plaqué le fonctionnaire au sol avant de l’étrangler.
Sans l’intervention des deux agents pénitentiaires, il serait mort. Il s’agit d’une tentative de meurtre”, dénonce un représentant du syndicat Force Ouvrière Justice.
Il faut évidemment porter plainte, et espérer qu’il soit condamné à la peine maximale pour qu’il n’ait plus de jours de sortie à compter ! Nuisibles dehors et dedans, ces détritus ne paient jamais leur dette à la société. La réhabilitation il faut la voir pour y croire… De tout coeur bon rétablissement à notre agent blessé qui a vu sa dernière heure arriver. Merci à ses collègues pour lui avoir sauvé la vie. D’où l’importance d’avoir des effectifs suffisants, et des moyens de défense et de surveillance quand on travaille au terminus de la république. Respect et courage à la pauvre pénitentiaire.
Prison ou hôpital psychiatrique ? “Ces profils instables n’ont rien à faire dans cette prison. Ils devraient être orientés vers les unités psychiatriques plus adaptées. Mais que fait le Service médico-psychologique régional ?” (David, du syndicat pénitentiaire des surveillants (SPS). Ce vendredi, ils ont retardé leur prise de service par solidarité avec le blessé et protester contre leurs conditions de travail. (La Dépêche)