Un sapeur-pompier de 35 ans a été mis en examen ce jeudi 30 mars 2023 et placé sous contrôle judiciaire.
Le trentenaire est soupçonné de viols sur mineure après la plainte déposée par une jeune femme. Les faits auraient été commis entre 2009 et 2010 au centre de secours de Hirsingue, en Alsace, alors que le pompier était formateur.
Le suspect a été placé en garde à vue en début de semaine. Présenté ce mercredi à un juge d’instruction, il a été “mis en examen pour des faits d’agression sexuelle et de viol sur mineur de moins de 15 ans et mineur de 15 ans”.
Comme l’a précisé la procureure de la République de Mulhouse, “C’est la jeune femme qui a fini par déposer plainte et dénoncer les faits dont elle a été victime. Pour l’heure il n’y a que cette plainte qui a été enregistrée, donc une seule victime identifiée”.
Comme le relate Ouest-France, le suspect sous contrôle judiciaire a l’interdiction d’exercer ses fonctions de formateur, de pompier et de se présenter à la caserne de Hirsingue.
Au SDIS des Vosges, ils gardent leur pompier dans leurs effectifs malgré ce même cas : mise en examen pour viol. Pourquoi une telle différence de traitement ?
En attendant il reste présumé innocent, mais on peut d’ores et déjà dire que c’est pire de se conduire ainsi quand on porte un uniforme. Nous gardons néanmoins notre confiance aux sapeurs-pompiers et leur souhaitons courage. Ce n’est pas une brebis galeuse qui ternira l’honneur et le respect dû à tous.
Bonjour. Oui il faut s’efforcer de respecter la présomption d’innocence tant qu’une condamnation n’a pas été prononcée. Il existe un fait similaire pour le SDIS des Vosges. Quel enfer lorsqu’on est sûr que le viol a bien été commis ! Et une couche supplémentaire lorsque le mis en cause bénéficie du soutien de sa hiérarchie (maintien dans les effectifs alors qu’il est d’usage d’une suspension conservatoire en attendant la fin de l’information judiciaire, honneur de figurer dans le calendrier de sa caserne, médaillé lors de la dernière Sainte Barbe avec photo dans la presse, et j’en passe encore… ) Sa victime,qui est ma compagne, est humiliée davantage par le comportement du SDIS 88.
Sans prendre position, je m’interroge toujours sur les délais écoulés entre la prétendue commission des faits et le dépôt de plainte.
Dans l’affaire rapportée, la réflexion de la supposée agressée s’élève à presque 15 ans !…
Bien évidemment, si les faits reprochés sont avérés, c’est tout simplement insupportable et l’auteur doit être sévèrement puni.
Et se taire en ne dénonçant pas l’auteur c’est encourager la commission des faits sur d’autres victimes…
“sur mineur de moins de 15 ans et mineur de 15 ans” ?
Ce ne serait pas la même chose ?
Il n’y a qu’une seule victime dit-on.
Comme dans toutes ces affaires restons prudents !
Moins de 15 ans c’est plus grave. La jeune femme devait donc avoir moins de 15 ans, et ensuite plus de 15 ans si les faits ont continué.