Ce lundi matin, vers 6 heures, un épais nuage de fumée noire envahissait le ciel au-dessus de la maison d’arrêt de Draguignan. Une centaine de surveillants étaient rassemblés devant les portes de la prison pour montrer leur “ras-le-bol” et pour soutenir une collègue que la direction souhaiterait “virer à cause de son handicap, pourtant connu lors de son recrutement”.
Les surveillants attendaient une confrontation avec la direction de l’établissement ce lundi matin. La directrice ” doit comprendre que l’on dit stop au harcèlement, à l’abus de pouvoir“, lance une surveillante, exaspérée par la situation.
“Aux yeux de la direction, nous sommes des cas sociaux, trop gros, trop maigres, des mongoles. Ces mots sont sortis de leurs bouches et on ne veut plus les entendre. On met fin au règne de la terreur.”
Les surveillants expliquent dans le journal Var-Matin subir des “humiliations” répétées, “une intrusion dans la vie personnelle”, des “menaces” .
Les surveillants seront délogés par les forces de l’ordre dans la matinée.
