La judokate Margaux Pinot, médaillée d’or à Tokyo cet été, affirme avoir été agressée et a porté plainte contre son compagnon et ex-entraîneur Alain Schmitt.
La sportive de 27 ans affirme avoir été agressée dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 novembre au Blanc-Mesnil, en Seine-Saint-Denis, à son domicile. Comme le relate France3, elle s’était réfugiée chez une voisine après avoir reçu de multiples coups au visage puis avait alerté la police.
La jeune femme a publié une photo sur son compte Twitter. Très marquée physiquement elle explique “J’ai été insultée, rouée de coups de poings, ma tête a été frappée au sol à plusieurs reprises. Et finalement étranglée”.
Dans la nuit de samedi à dimanche, j’ai été victime d’une agression à mon domicile par mon compagnon et entraîneur.
— Margaux Pinot (@MargauxPinot2) December 1, 2021
J’ai été insultée, rouée de coups de poings,
ma tête a été frappée au sol à plusieurs reprises. Et finalement étranglée. pic.twitter.com/Ghbwg8NVQy
Elle explique ne pas comprendre pourquoi son compagnon, Alain Schmitt, jugé en comparution immédiate ce mardi a été relaxé. “Que vaut leur défense calomnieuse face à mes blessures, et le sang jonchant le sol de mon appartement ? Que manquait-il ? La mort au bout, peut-être ? C’est probablement le judo qui m’a sauvé. Et mes pensées sont aussi pour celles qui ne peuvent pas en dire autant”.
Comme le relate L’Équipe, à la barre du tribunal de Bobigny, mardi soir, Alain Schmitt, 38 ans, avait contesté ces accusations. « Je ne lui ai pas mis de coup de poing ou de coup de boule, avait-il lancé. Ces traces, ce sont les endroits où on s’est cognés. Et s’il y en a partout, c’est qu’on s’est cognés pas mal. »
La relaxe obtenue par Alain Schmitt a également suscité la réaction de Clarisse Agbégnénou. « Je n’ai pas les mots pour exprimer tout ce qui se passe dans ma tête et mon corps en tant que femme face à ce que ma coéquipière Margaux Pinot a subi, a publié la double médaillée d’or aux JO de Tokyo. D’autant plus choquée de la décision de la justice. Que faut-il pour que les sanctions tombent, la mort ? » Le parquet a décidé de faire appel de la relaxe d’Alain Schmidt.
Je n’ai pas les mots pour exprimer tout ce qui se passe dans ma tête et mon corps en tant que femme face à ce que ma coéquipière Margaux Pinot a subi.
— AGBÉGNÉNOU Clarisse (@Gnougnou25) December 1, 2021
D’autant plus choquée de la décision de la justice. Que faut-il pour que les sanctions tombent, la mort? https://t.co/gITdlNxmLs