Guillaume est âgé de 29 ans. Il a survécu à une embuscade au Mali dans l’opération Barkhane en décembre 2019 quand son blindé a sauté sur une mine artisanale. Piégé à l’intérieur du véhicule, ses camarades viendront le secourir une fois l’attaque maîtrisée.
Lors de cette attaque, il a perdu l’une de ses jambes. Rapatrié en France, il a été hospitalisé 6 mois. Et c’est dans son lit d’hôpital, aux Invalides, à Paris que Guillaume à eu le déclic. « J’ai vu un documentaire sur un homme qui souffrait de la maladie de Parkinson et qui avait trouvé la force de traverser les Pyrénées. Cet homme m’a inspiré. J’ai eu envie de relever un défi ».
Comme l’explique le journal Le Parisien, Guillaume se tourne alors vers Sophie, jeune adjudant-chef, sa référente à la cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre, celle qui suit sa prise en charge et son parcours professionnel comme pour 130 autres blessés de guerre. Sophie est enthousiaste : « Le sport est un grand vecteur ». Quant à Gwendoline, adjudant, son supérieur hiérarchique direct lors de l’attaque au Mali – « J’étais bouleversée » -, écoute Guillaume exposer son challenge « des étoiles plein les yeux ». Et dit en son langage militaire : « Feu ! Go ! On y va ! ».
Guillaume va donc rallier à vélo, Paris à Issoire dans le Puy-de-Dôme, soit 450 km, avec la compagnie et le soutien de deux jeunes femmes militaires. La ville d’Issoire n’a pas été choisie au hasard. C’est l’ancien régiment de Guillaume avec, aux commandes, un chef de corps sur le départ, qui l’a soutenu et à qui il veut dire au revoir.
Ils sont parti ce samedi lors de la Journée nationale des blessés de l’Armée (JNBAT) qui rassemblait au parc André-Citroën, à Balard (XVe) les états-majors militaires, les soldats, les blessés et leurs familles.
Suivez son aventure sur sa page Facebook:
