Gérald Darmanin s’est rendu ce lundi au siège de la DGSI (Direction Générale de la Sécurité Intérieur). Il en a profité pour communiquer plusieurs informations afin de prévenir que la menace terroriste demeure “extrêmement élevée sur le territoire”.
Lors d’une conférence de presse après sa visite dans les locaux de la DGSI, Le ministre de l’Intérieur a communiqué des chiffres afin de qualifier l’état de la menace terroriste en France.
« Il faut avant tout rendre hommage aux femmes et aux hommes des services de sécurité, des services de renseignements, qui mettent tout en œuvre pour protéger les Français et garantir leur sécurité » a-t-il déclaré. « Ce travail quotidien, minutieux, sans relâche, souvent dans l’ombre, a permis de nous doter des moyens et des outils juridiques nécessaires pour lutter contre la menace terroriste persistante sur notre territoire national », a poursuivi le ministre.
Nous ne renoncerons jamais à traquer les ennemis de la République. Ceux qui par la terreur attaquent notre mode de vie et nos valeurs les plus précieuses : la laïcité, la liberté d’expression, la liberté de conscience. pic.twitter.com/3JBTDctEhg
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) August 31, 2020
Depuis 2013, 61 attentats ont été déjouées, dont 32 en 2017. Gérald Damanin a également évoqué un projet d’attentat d’ampleur » mis en échec par les services au début de l’année. Il a également annoncé que 8 132 personnes étaient inscrites au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), ajoutant que « le risque terrorisme d’origine sunnite demeurait la principale menace à laquelle est confronté notre pays ».
La menace terroriste demeure à un niveau très élevé sur notre territoire. Depuis 2013, le travail quotidien et minutieux de nos services a permis de déjouer 61 attentats, dont 32 depuis 2017. Nous leur devons la plus grande reconnaissance. pic.twitter.com/gNsTUNxwtI
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) August 31, 2020
En prison, 505 détenus sont recensés comme « terroristes islamistes » et 702 détenus de droit commun sont soupçonnés de radicalisation. Le procureur du Parquet national antiterroriste (PNAT) avait par ailleurs indiqué que 40 détenus condamnés pour des actes de terrorisme ont été libérés l’année dernière en France. Pour 2020, “il y en aura plus, et une soixantaine devrait encore sortir en 2021.”