Du téléphone portable à la PlayStation, du papier à rouler à la pièce de viande en passant par la cocaïne et la vodka, c’est un petit supermarché qu’abritait l’aspirateur de la société de nettoyage.
Ce mardi, Redouan, un homme de ménage et Abdeliesse, détenu à la maison d’arrêt de Nanterre depuis plus de vingt ans, ont été jugés pour un trafic d’objets divers et variés. Au cœur de ce business interdit, il y avait… l’aspirateur. Celui d’une société de nettoyage qu’un employé utilisait pour faire le ménage à la maison d’arrêt de Nanterre. Et donc, pour y cacher des produits en tout genre alimentant un trafic en prison. Du téléphone portable à la PlayStation, du papier à rouler à la pièce de viande en passant par la cocaïne et la vodka, c’est un petit supermarché qu’abritait l’aspirateur.
« C’est pas un trafic, c’est de la consommation pour un petit confort. Quand on veut un truc en prison, eh ben c’est j’te donne un oignon, tu me donnes des Marlboro, c’est comme çà », s’emporte Abdeliesse, qui ne veut pas être désigné comme « l’organisateur » de ce qui apparaît tout de même comme un véritable trafic.