Un phénomène inquiétant se développe en région parisienne : des domiciles de policiers ont été repérés sur l’application de GPS Waze. Cette information d’Europe 1 que nous avions révélé le 7 avril dernier, a provoqué l’indignation des syndicats de police qui dénoncent une mise en danger des fonctionnaires et de leurs familles.
Une dizaine de policiers ciblés
Selon les informations d’Europe 1, entre cinq et dix domiciles de policiers ont été signalés sur Waze. Ces signalements, effectués à l’aide de la pastille “police”, initialement dédiée au signalement des radars, ont été détournés de leur fonction par des utilisateurs malveillants. Les données personnelles et confidentielles des policiers ainsi exposées les mettent en danger, d’autant plus qu’ils vivent souvent cachés et loin de leur lieu de travail.
La Seine-et-Marne particulièrement visée
La plupart des policiers ciblés résident en Seine-et-Marne. Un village de 500 habitants, comptant plusieurs fonctionnaires, est particulièrement touché. Selon des sources policières, un gendarme et un CRS du village ont découvert un logo de policier devant leurs habitations respectives.
Un climat de crainte chez les policiers
Ce nouveau phénomène suscite une vive inquiétude au sein des syndicats de police. Reda Belhaj, du syndicat Unité, qualifie la situation de “très grave” et souligne que les policiers vivent désormais dans la crainte : “On dit bien à nos enfants de ne pas dire qu’on est policier le premier jour d’école”.
Des mesures de protection réclamées
Le syndicat Unité appelle à la prise de mesures urgentes pour protéger les policiers et leurs familles. Reda Belhaj demande notamment “des mesures de protection, voire de relogement s’ils ne sont pas propriétaires, voire de mutation” pour les fonctionnaires qui ont porté plainte.
Enquête en cours
Les forces de l’ordre ont déposé plainte suite à ces signalements. Les utilisateurs à l’origine de ces logos, qui ont été retirés depuis, n’ont pour le moment pas été identifiés. Une enquête est en cours pour les retrouver et les traduire en justice.
Un rappel des dangers du copwatching
Ce phénomène de “copwatching”, qui consiste à surveiller voire à dénoncer des policiers, n’est pas nouveau. Mais il prend une ampleur inquiétante dans le contexte actuel de menace terroriste accrue. Reda Belhaj rappelle l’assassinat de Jean-Baptiste Salvaing et de sa femme à Magnanville en 2016 par un terroriste islamiste, et appelle à la vigilance de tous.
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Peut être que le fond du problème réside dans le fait d’avoir une institution policière violente, raciste et au service d’un agenda politique réactionnaire et hyper répressif ? Non, ça se saurait…
Je suis écœuré
mais il ne faut pas surréagir sur ce type d’information et ne pas divulguer via les sites internet et la presse. Des milliers de trous du culs seraient passé à côté sans s’en rendre compte. Là ils sont avertis et participeront probablement à cette campagne.
C’est écoeurant et ça met en colère,
de voir que des racailles suivent les policiers et connaissent leurs adresse!
je suppose qu’ils suivent les policiers, sinon comment ils font ?
il y a les réseaux sociaux aussi ,, mais il faut arrêter ces individus dangereux
car nos policiers et gendarmes sont en danger, ainsi que leurs familles !
il faut que le gouvernement agisse
on le remercie par avance !
Soutien aux forces de l’ordre
Il va pas falloir se tromper en votant car tout le monde va etre impacté et apres il ne fsudrs pas se plaindre !
Mais dans quelle société “normale” c’est à la Police d ‘avoir peur et de se cacher ? Est-ce qu’à un moment nos dirigeants vont prendre conscience et surtout AGIR (par des actes , pas des paroles ! ) pour que l’ordre règne enfin dans ce pays ?
Je m’étonne que les criminels ne soient pas encore ientifiés. Dans ces cas précis, il faut qu’obligatoirement les matériels des services secrets soient déployés. L’identification et l’arrestation doit être faite dans l’heure. On rajoute la condamnation en comparution immédiate avec l’application d’une peine d’incarcération au maximum de celle prévue par les textes. Articles dans tous les journaux sur 3 colonnes avec noms et photos… en 48 heures ce genre de débordements n’existent plus …
INQUIETANT ET ECOEURANT !
Bonsoir, Odile,
C’est révoltant de voir que des racailles connaissent l’adresse de policiers et gendarmes !
Bonjour Patricia, oui autant révoltant qu’inquiétant. Ils ont aussi des familles, des enfants…