Le tribunal correctionnel de Toulon a rendu son verdict vendredi dernier, relaxant l’ancien commandant de police Didier Andrieux, poursuivi pour des présumées “violences policières” survenues à la fin d’une manifestation de “gilets jaunes” le 5 janvier 2019 à Toulon.
Lors de l”acte huit” de la mobilisation des “gilets jaunes”, marqué par des débordements, Didier Andrieux, qui avait encadré le mouvement pendant quatre mois, était accusé d’avoir commis des violences lors d’interpellations. Cependant, le tribunal a estimé qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour le condamner.
Didier Andrieux a déclaré à la barre du tribunal : “J’ai encadré ce mouvement pendant quatre mois, je suis identifié sur les réseaux comme quelqu’un qui en voulait aux ‘gilets jaunes’, mais je n’ai rien contre ce mouvement, j’ai essayé de faire mon travail.” relate le journal Var-matin.
L’affaire avait éclaté suite à la diffusion de vidéos d’interpellations sur les réseaux sociaux, dont l’une montrait l’officier portant cinq coups au visage d’un individu. Cependant, cette séquence a fait l’objet d’un non-lieu pendant l’instruction, avec un expert soulignant qu’il s’agissait d’un “geste référencé dans le contenu des formations” suivies par les policiers.
Didier Andrieux a insisté sur sa préoccupation pour “la protection des agents” sous ses ordres, affirmant qu’il avait cru que l’individu avait quelque chose dans la main.
Deux autres scènes impliquant l’ancien commandant ont été évoquées lors du procès. Dans l’une, une femme avait accusé l’officier de lui avoir donné un coup de tête, mais elle a nuancé son témoignage lors d’une confrontation. Dans l’autre, deux frères ont été impliqués, l’un injuriant les policiers et l’autre tentant de s’interposer. Les deux frères ont été condamnés à des amendes avec sursis.
L’avocate de ces derniers a remis en cause la sincérité des procès-verbaux dressés par les policiers, dénonçant une vindicte corporatiste. Le commandant Andrieux a également été victime d’une campagne de lynchage sur les réseaux sociaux, ce qui a profondément affecté sa famille. Son avocat a dénoncé une “chasse à l’homme” et un “fleuve de haine” ayant anéanti une carrière de trente-six ans, couronnée par plusieurs décorations pour acte de courage.
Désormais retraité, Didier Andrieux a dû déménager précipitamment et quitter la police, marquant ainsi la fin d’une carrière marquée par des controverses et des accusations qui ont suscité un débat intense autour de la question des violences policières lors des manifestations.
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Je suis très triste pour lui et sa famille : se sentir contraint de déménager et de quitter une profession qu’il aimait est la pire des punitions. Tout çà infligé par les médias et la presse qui ont ignoré la présomption d’innocence.
Ces ont les représentants des forces de l’ordre qui doivent se cacher et avoir honte de ce qu’ils sont , pendant que certaines mères de délinquants , non seulement ignorent la honte , mais sont fières de leur progéniture .
Alors s’il faut se comporter en délinquant pour avoir de la reconnaissance dans ce pays , qu’on nous le dise ouvertement !
Soutien total au commandant de police
Didier Andrieux
A sa famille et à ses collègues
Soutien aux policiers
racailles qui attaquent nos forces de l’ordre doivent aller en prison !
ouffff ! cela fait tout de même plaisir de voir qu’il y a des Tribunaux qui ne donnent pas systématiquement raison aux “excités” quels qu’ils soient – reste à espérer que le Parquet ne fasse (ou n’ait pas) fait appel … pour une fois, un policier n’est pas condamné … cela fait du bien à savoir
Au terme de longues années d’opprobre, la justice a finalement rendu sa dignité à l’ancien commandant Didier Andrieux, super flic titulaire de la Légion d’Honneur. Après 36 années au service de la France, il reste à espérer qu’il vive désormais sa retraite en paix entouré des siens.
en effet – il pourra vivre “tranquille” – il ne l’aura pas volée sa retraite ..
France Info, BFMtv, L’Express, le Nouvel Obs, Mediapart, Le Parisien, Le Figaro, Le Point, etc… l’ont éreinté sous des titres choc, sans présomption d’innocence ce qui est un délit, jamais au conditionnel. Trop contents d’avoir un flic gradé à se mettre sous la dent pour alimenter le choeur des diffamateurs de la police “qui tue“, ben voyons !