Les faits survenus le dimanche 22 octobre à Saint-Josse, à Bruxelles, ont récemment suscité des réactions diverses, alimentant un débat sur l’intervention de la police. Les événements ont été partiellement filmés, et certains ont crié aux violences policières. Cependant, pour comprendre le contexte de cette intervention musclée, nous avons recueilli le point de vue des forces de l’ordre impliquées.
Il était aux alentours de 17 h 00 lorsque la police de Bruxelles Nord a reçu un appel pour intervenir à la place Saint-Lazare, où un individu priait sur la voie publique, tenant des couteaux, dont l’un avait presque la taille d’une épée. Le niveau de la menace terroriste est élevé, et les policiers se préparent à une intervention potentiellement dangereuse.
À leur arrivée, le suspect, identifié comme Amine B., âgé de 21 ans et en séjour illégal, prend la fuite. Une poursuite s’engage, et Amine se débarrasse de deux de ses couteaux sous le pont de la place du Nord. Il est finalement rattrapé et coincé rue de la Bienfaisance, toujours à Saint-Josse. C’est à ce moment qu’un témoin commence à filmer la scène.
Amine demande aux policiers de le tuer, tout en continuant de menacer leur vie. Les agents, ne sachant pas s’il est toujours armé, décident d’employer la force pour le maîtriser. Ils utilisent la matraque pour l’immobiliser, conformément aux procédures en vigueur, afin de garantir leur sécurité.
Les menaces de mort proférées par Amine à l’encontre des policiers continuent tout au long de son arrestation judiciaire. « Je me vengerai, je vous reconnaîtrai et je vous tuerai, bande de mécréants ». Il est finalement transféré au centre fermé de Vottem en vue de son éloignement du territoire.
« Bande de mécréants » : Amine B., un migrant clandestin de 21 ans armé de plusieurs couteaux, neutralisé près de Bruxelles, selon la police, un nouvel attentat a probablement été évité https://t.co/0supqgFd7X pic.twitter.com/FIRdt6WptX
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) October 27, 2023
Sur la base de la vidéo illustrant ces événements, certaines personnes sur les réseaux sociaux ont qualifié Amine de victime de violences policières. Cependant, les policiers soulignent que leur intervention était justifiée et a potentiellement permis d’éviter un nouvel attentat.
« Ceux qui crient directement aux violences policières sans rien savoir feraient mieux de nous remercier, un nouvel attentat a probablement été évité grâce à cette intervention policière », commentent des policiers lassés et dépités par une telle déformation de leurs actions pourtant justifiées et appropriées sur SudInfo.
Dans ce contexte tendu, il est essentiel de rappeler que les forces de l’ordre doivent prendre des mesures pour assurer la sécurité publique et leur propre sécurité. Les réactions hâtives sur les réseaux sociaux ne tiennent pas toujours compte de la complexité des situations auxquelles les policiers sont confrontés. Cette affaire souligne la nécessité de faire preuve de prudence et de recul dans l’évaluation des actions de la police.
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