Dans la soirée du lundi 16 octobre 2023, un incident a secoué le commissariat de police de Coutances, dans le département de la Manche. Vers 22 h 30, un individu de 32 ans, dont l’identité n’a pas été révélée, a perpétré une attaque contre l’un des véhicules de la police. L’arme de choix de l’agresseur était une plaque d’égout en fonte, avec laquelle il a violemment endommagé le véhicule.
Le commandant Maurice Bonnefond, responsable de la police de Coutances, a expliqué les détails de l’incident, indiquant que l’homme a ciblé l’un des véhicules sérigraphiés de la police. Il a causé des dommages substantiels, notamment en cabossant le capot, en endommageant le pare-brise et en affectant la rampe du gyrophare.
L’incident a immédiatement attiré l’attention des forces de l’ordre présentes, et une patrouille a été dépêchée pour appréhender l’individu. Cependant, au moment de son arrestation, l’agresseur était dans un état d’ébriété tel qu’il n’a pas pu effectuer un test d’alcoolémie ce soir-là comme le relate Ouest-France.
Placé en garde à vue pour “dégradation volontaire de bien public,” le suspect, originaire du Calvados, a reconnu les faits. Cependant, il n’a pas été en mesure d’expliquer les raisons de son geste. Selon le commandant Bonnefond, l’individu n’avait pas eu de différend particulier avec la police ce soir-là, ce qui rend l’incident d’autant plus mystérieux.
Le suspect devra répondre de ses actes devant la justice. Il sera entendu devant un juge au mois de juin dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).
Cette procédure offre la possibilité à l’accusé de reconnaître sa culpabilité, et s’il venait à la nier lors de la comparution, il serait jugé ultérieurement par le tribunal correctionnel. Les circonstances entourant cette affaire demeurent pour l’instant énigmatiques, et l’on espère que le procès à venir apportera plus de clarté sur les motivations de cet acte de vandalisme inhabituel.
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Des plaques dégout dégoûtantes !
Bourré mais costaud pour soulever la plaque et la jeter pile sur le pare-brise de la voiture. C’est bien pratique une plaque d’égout détournée de sa fonction. Pauvres policiers !
A Paris, aux pieds de la Tour Eiffel, elles servent à stocker les bidons de pâte à crêpe des vendeurs à la sauvette qui proposent des crêpes (aux rats), des brochettes, des sandwichs et du vin mousseux. Les égouts, les trappes ERDF ou de chauffage urbain servent de frigidaires de fortune.
Au Champ de Mars, sur les pelouses classées patrimoine mondial de l’Unesco, passage obligé des touristes à Paris, fourmillent des vendeurs à la sauvette aux usages sanitaires dangereux. Indignés, des riverains, élus et institutionnels tirent la sonnette d’alarme. Depuis que la ville a expulsé les kiosquiers en vue des JOP, des migrants ont pris le relais dans des conditions d’hygiène improbables. Du sucre, du sel et des épices, les touristes affamés et assoifés n’y voient que du feu : après c’est la tourista, voire pire.
Souvenir de Paris !