En 2022, la France a enregistré plus de 43 000 signalements de disparitions d’enfants. Cette statistique alarmante suscite des inquiétudes, mais elle mérite une analyse approfondie pour mieux comprendre la situation.
D’abord, il est essentiel de préciser que ces 43 000 signalements ne correspondent pas au nombre effectif d’enfants disparus. Cette donnée provient du rapport 2022 de la fondation Droit d’Enfance, intitulée “116 000 Enfants Disparus”, et elle reflète les signalements enregistrés au Fichier des Personnes Recherchées (FPR). Ainsi, un mineur qui fugue plusieurs fois au cours de l’année générera autant de signalements que de fugues, ce qui représente la majorité des cas (plus de 97%).
Parmi les 43 000 signalements, 41 518 concernent des fugues, avec une prédominance de mineurs de plus de 15 ans. Il n’existe pas de chiffres officiels sur le nombre réel d’enfants disparus et sur le pourcentage de ceux qui ont été retrouvés ou non relate Actu.fr
En revanche, une minorité de cas est qualifiée de “disparitions inquiétantes” ou d'”enlèvements de mineurs”. Selon le rapport, il y a eu 1 140 signalements de disparitions inquiétantes (2,8% du total) et 544 signalements d’enlèvements parentaux (1,2% du total).
La loi considère toute disparition de mineur comme inquiétante, mais cela ne signifie pas nécessairement une situation criminelle. En réalité, la plupart de ces disparitions inquiétantes résultent de fugues prolongées où les liens familiaux se distendent ou disparaissent, ou bien lorsque des informations insuffisantes sont disponibles sur la localisation ou l’état de santé de l’enfant.
Il est à noter que certaines disparitions peuvent être qualifiées d’inquiétantes dès leur signalement, notamment lorsque l’enfant est très jeune, handicapé, exprime des pensées sombres, ou est en présence d’un tiers potentiellement dangereux.
Il est crucial de souligner que les situations criminelles restent rares dans ces cas de disparitions. Les enquêtes judiciaires sont ouvertes avec prudence, et elles permettent aux autorités d’avoir une plus grande latitude dans leurs actions, comme la mise en garde à vue.
Enfin, bien que les fugues constituent la grande majorité des cas, elles ne doivent en aucun cas être sous-estimées. Les mineurs en fuite sont exposés à de nombreux dangers, tels que la violence physique, l’exploitation sexuelle, les comportements à risques, les addictions et les délits. Ces risques sont d’autant plus préoccupants lorsque les fugues se répètent.
La fondation Droit d’Enfance rappelle que chaque disparition d’un mineur, même de courte durée, doit être prise au sérieux. La vigilance et la sensibilisation à ces problèmes restent essentielles pour protéger nos enfants.
Partagez
- Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
J’ai juste un mot a dire :
cela fait très peur de savoir
que des enfants disparaissent en France
chaque jour !
peut être des réseaux de trafiquants d’êtres humains ?
Bon courage aux policiers et gendarmes spécialisés pour leurs recherches