Dans la nuit de vendredi à samedi, une opération d’envergure contre le trafic de stupéfiants a été menée par environ cent fonctionnaires de police sur l’avenue des Champs-Élysées, dans le VIIIe arrondissement de Paris. Cette initiative s’inscrit dans le contexte des préparatifs pour les Jeux olympiques de 2024, et elle est coordonnée en collaboration avec le ministère de l’Intérieur.
Au cœur de la célèbre avenue, des policiers accompagnés de chiens renifleurs ont interpellé des conducteurs et des passants dans le but de détecter les consommateurs et trafiquants de stupéfiants. Comme le relate Le Parisien, plusieurs opérations similaires, sous l’égide du ministère de l’Intérieur, du préfet de police Laurent Nuñez et du parquet de Paris, se sont déroulées récemment dans la capitale.
Au cours de ces contrôles, les policiers ont arrêté des deux-roues et des voitures, demandant aux conducteurs de se garer sur le côté. Quelques individus ont été priés de quitter leur véhicule en raison de suspicions de présence de stupéfiants. Les chiens de la brigade cynophile ont été utilisés pour détecter d’éventuelles drogues. Bien que des traces de stupéfiants aient été découvertes, aucun produit n’a été trouvé dans les véhicules.
Les personnes contrôlées par les chiens n’avaient pas de drogue sur elles, ce qui a permis aux véhicules de reprendre leur route. Plus loin, d’autres individus ont accepté de se soumettre à des tests salivaires, qui se sont révélés négatifs pour la consommation de drogue.
En cas de résultat positif lors des tests, une amende forfaitaire est émise, à condition que la personne soit majeure et n’ait pas de casier judiciaire. Le montant de cette amende est de 150 euros si elle est payée immédiatement, 200 euros si elle est réglée ultérieurement, et 450 euros si elle n’est pas payée dans les délais, selon les explications de Bernard Bobrowska, le directeur territorial de la Sécurité de proximité dans le média parisien.
Ces contrôles se sont déroulés le long de l’avenue, visant à la fois les automobilistes et les piétons. Bernard Bobrowska a souligné l’importance de cette visibilité dans des zones emblématiques, et plusieurs procès-verbaux ont déjà été dressés en peu de temps.
D’autres opérations similaires ont eu lieu aux Halles Châtelet, où une vingtaine d’amendes forfaitaires ont été distribuées et où quatre personnes ont été interpellées pour leur implication dans le trafic de stupéfiants. Le même type d’opération a également été réalisé dans le nord-est parisien (XVIIIe et XIXe arrondissements), ciblant le trafic de crack.
Depuis le début de l’année, 357 trafiquants ont été interpellés, et de nombreuses évictions de consommateurs ont été effectuées, jour et nuit. Le préfet de police, Laurent Nuñez, a affirmé que toutes les tentatives de regroupements de toxicomanes sont systématiquement empêchées. Ces actions démontrent que la lutte contre les stupéfiants est l’une des priorités du ministère de l’Intérieur et de la préfecture de police à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.
Félicitations aux policiers et gendarmes
et aux chiens détecteurs de drogue !
Il est grand temps de renouveler ces opérations régulièrement.. Merci les chiens renifleurs avec les équipes mobilisées !