Dans la nuit du 4 au 5 octobre, à la maison d’arrêt de Villepinte, les surveillants pénitentiaires ont fait preuve d’un dévouement exemplaire face à un événement majeur.
Lors de leur première ronde, les surveillants de faction ont découvert, en regardant par l’oeilleton, un détenu qui s’était pendu dans une cellule du quartier mineur.
Sans perdre de temps, ils ont immédiatement alerté le gradé de nuit afin d’obtenir l’autorisation d’ouvrir la cellule. Une fois les instructions reçues, les surveillants ont rapidement dégagé la personne détenue et ont entrepris les gestes de premiers secours.
Ils ont débuté par un massage cardiaque, suivi de l’utilisation du défibrillateur externe automatisé, en attendant l’arrivée des pompiers et du SAMU, qui ont pris le relais.
Malgré plusieurs arrêts cardiaques, les efforts acharnés des surveillants ont finalement porté leurs fruits, permettant la réanimation de la personne détenue avant son transport à l’hôpital.
Dans un communiqué, le syndicat FO Justice a exprimé sa préoccupation pour le bien-être psychologique des surveillants impliqués dans cet incident, soulignant l’importance de leur apporter un soutien psychologique si nécessaire. Le syndicat a également tenu à féliciter les surveillants pour leur réactivité et leur professionnalisme dans la gestion de cette situation critique en pleine nuit.
De plus, le syndicat FO Justice a appelé la direction interrégionale à reconnaître l’engagement et le dévouement exemplaires des surveillants en leur accordant des récompenses à la hauteur de leurs actions courageuses.
Félicitations à ces surveillants qui ont mis en oeuvre tous leurs moyens pour réanimer ce détenu en pleine nuit, désormais sauvé. Nous espérons qu’ils se remettent du choc et soient récompensés en conséquence de leur dévouement. Honneur et respect aux agents pénitentiaires qui travaillent dans des conditions extrêmes, souvent victimes d’insultes et d’agressions sauvages, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur des murs. Nous leur souhaitons bon courage et merci de garder les détritus de notre pays et ceux des autres.