Le mercredi 20 septembre, un homme de 45 ans a comparu devant la juridiction correctionnelle en Guadeloupe pour des actes de violence impliquant un couteau et un fusil harpon. Les faits se sont déroulés au Lamentin le mois dernier, lorsque l’homme a tenté de tuer sa propre famille. De plus, il a ouvert le feu avec un fusil harpon sur des gendarmes avant d’être interpellé. Les événements ont entraîné deux blessés parmi les proches de l’individu.
L’accusé a été condamné à une peine de 5 ans de prison, dont 4 ans ferme, avec maintien en détention et obligation de suivre des soins psychiatriques. Ces graves incidents ont commencé le 11 août dernier, vers 19 heures, lorsque les gendarmes ont été appelés pour intervenir auprès d’un individu retranché dans un domicile de Grosse Montagne au Lamentin.
À leur arrivée sur les lieux, les gendarmes ont constaté que plusieurs personnes, y compris des femmes et des enfants, fuyaient la résidence. À l’intérieur de la maison, Ruddy Stanislas, âgé de 45 ans, était en état d’ébriété et était armé d’un couteau, d’une machette et d’un fusil harpon.
Les forces de l’ordre ont encerclé la résidence, et lorsqu’un gendarme a confronté le suspect, celui-ci n’a pas hésité à tirer avec le fusil harpon. Heureusement, la cordelette de sécurité a empêché la flèche d’atteindre sa cible, évitant ainsi une tragédie supplémentaire. Malgré cela, l’individu a été maîtrisé, mais il a tenté de mordre l’un des agents lors de son arrestation.
Cet épisode de violence a été précédé par des querelles familiales. Tout aurait commencé lors d’une réunion de famille où des désaccords sur le mariage de la sœur de l’accusé ont dégénéré. Il aurait d’abord agressé son beau-frère et son neveu. Au cours de la bagarre qui a suivi, ces derniers ont été blessés, l’un à la tête et l’autre grièvement à la main, nécessitant 21 jours d’incapacité totale de travail (ITT) pour ce dernier.
Le neveu, un jeune graphiste de formation, voit désormais son avenir compromis en raison de cette agression, car un tendon de sa main a été sectionné. Pendant ce temps, l’oncle agresseur, qui était revenu vivre chez sa mère il y a un an, s’était imposé de force et aurait régulièrement menacé sa mère, au point qu’elle en avait peur, comme elle l’a témoigné lors de l’audience.
Le Parquet a qualifié l’homme de “violent et dangereux” et a requis une peine de 5 ans de prison, dont 1 an avec sursis probatoire, avec maintien en détention, obligation de suivre des soins psychiatriques et interdiction de séjour dans la commune. Cette demande a été suivie par les juges, qui ont prononcé la condamnation conformément aux réquisitions du Parquet comme l’explique le journal RCI.
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