Perpignan : Un enfant de 7 ans retrouvé mort en partie congelé, deux filles de 2 et 3 ans sérieusement blessées. Le père arrêté

Ce jeudi soir, un enfant de 7 ans a été découvert sans vie dans un appartement de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales. Le corps de l’enfant était retrouvé dans la baignoire de la salle de bains, présentant des traces brunâtres qui semblent correspondre à une possible congélation. À côté de la baignoire, un petit congélateur a été trouvé, laissant supposer que l’enfant a pu être placé à l’intérieur pendant un certain temps.

La police a été alertée après que des employés de pompes funèbres aient reçu un appel d’un homme. Comme le relate Le Parisien, celui-ci demandant des informations sur l’inhumation de son fils, en fournissant son adresse. Cependant, des doutes ont été soulevés quant à l’authenticité de l’attestation de décès fournie par cet homme, notamment parce que le nom du médecin indiqué n’a jamais rempli cette attestation.

Lorsque la police est entrée de force dans l’appartement vers 18h25, le père a été découvert avec un câble autour du cou, bien qu’il soit conscient. Ce père était déjà connu pour des antécédents de violences intrafamiliales, bien qu’aucune condamnation n’ait encore été prononcée. Il a été immédiatement placé en garde à vue, comme l’a annoncé le procureur de la République dans un communiqué de presse.

Une enquête criminelle a été ouverte pour meurtre sur mineur, tentative de meurtre, violence sur mineures par ascendant, séquestration, recel de cadavres et faux et usage de faux. Cette enquête est désormais entre les mains du Service de la protection de la jeunesse de Perpignan et de la brigade criminelle du commissariat de la ville.

Deux autres filles âgées de 2 et 3 ans, les sœurs du garçon décédé, ont été hospitalisées. Elles ont été déposées à l’hôpital par leur oncle, qui a également été placé en garde à vue. Les deux fillettes présentaient des blessures graves, dont des traumatismes crâniens, et l’une d’elles était inconsciente.

La mère des enfants souffre d’une déficience mentale, ce qui avait conduit à confier la garde des trois enfants au père. Une enquête sur les violences intrafamiliales était déjà en cours, et le juge avait estimé que le père présentait des garanties pour la prise en charge éducative des enfants.