Dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 mai 2023, une scène spectaculaire s’est déroulée dans le quartier de Recouvrance à Brest. Alors qu’une fonctionnaire de police secours patrouillait dans la rue Jean-Bart, elle a dû faire usage de son pistolet à impulsions électriques pour neutraliser un homme armé qui refusait d’obtempérer.
L’incident a débuté lorsque des riverains ont arrêté un véhicule de police secours pour signaler la présence de deux individus, dont l’un était potentiellement armé. Réagissant rapidement, l’équipage s’est lancé à la recherche des suspects qui se sont séparés.
La fonctionnaire de police a repéré l’un des individus qui s’est réfugié dans un immeuble de la rue Jean-Bart, la policière à ses trousses.
Une fois à l’intérieur, l’homme a fait face à la policière en refusant de se soumettre à ses ordres, tenant une arme de poing dans sa main. Confrontée à cette situation dangereuse, la fonctionnaire a utilisé son pistolet à impulsions électriques pour le désarmer et le maîtriser. Les vérifications ultérieures ont révélé que l’arme n’était pas chargée.
L’individu, visiblement en état d’ébriété, a été placé en garde à vue et a été interrogé après avoir retrouvé sobriété le jeudi. Il devrait être déféré ce vendredi après-midi. Quant au deuxième individu, également appréhendé cette nuit-là, il a été relâché à l’issue de sa garde à vue.
Dans un communiqué, le syndicat Alliance Police nationale 29 a salué le “sang-froid exceptionnel” dont a fait preuve la fonctionnaire de police. Le syndicat a également mis en avant le “professionnalisme des collègues engagés” et les a félicités pour cette interpellation réussie.
Félicitations à cette courageuse policière
nos respects
Ben c’est son métier non ?
C’est comme si je twittais parce que j’ai empilé mon quotient de palettes !
Oui c’est son métier, être courageux, prendre des risques, avoir des réflexes sont des qualités requises chez un policier. Mais on ne risque pas sa vie devant une palette qui ne vous tirera pas dessus ! La seconde nécessaire pour donner un coup de taser c’est la seconde qu’avait l’individu pour tirer. C’était top, mais après c’est flop : alcoolisé, réflexes amoindris, et arme non chargée, ce qu’on ne savait pas avant.
Belle preuve de courage ! Bravo Madame…