Le gouvernement envisage la mise en place d’un service militaire volontaire d’une durée de trois à six mois, dans le cadre de l’examen de la loi de programmation militaire à l’Assemblée nationale. Cette initiative vise à doubler le nombre de réservistes et à encourager les jeunes à rejoindre l’armée.
Cette proposition suscite un grand intérêt au sein de la hiérarchie militaire. Pendant une période allant de trois à six mois, les jeunes pourraient s’engager volontairement dans les forces armées, de préférence dans des zones où des régiments ont été fermés, créant ainsi des “bataillons de volontaires”.
Ces bataillons seraient conçus comme une réserve de défense territoriale et auraient pour missions d’aider les populations locales, de soutenir les forces de sécurité intérieure et de participer à des missions de soutien en cas de crises civiles. Le ministère des Armées souligne que cela pourrait contribuer à renforcer la résilience nationale et permettre de remplir l’objectif d’avoir un réserviste pour deux militaires actifs.
En effet, les ressources humaines des armées comptaient initialement sur le service national universel (SNU) obligatoire pour le recrutement, mais le caractère obligatoire du SNU a été abandonné.
Comme le relate Europe1, à l’issue de ce nouveau service, ces volontaires pourraient alors intégrer des régiments de réservistes qui vont devoir être créés, avec des missions plus opérationnelles comme la protection des postes de commandement.
On paie aujourd’hui l’une des absurdités chiraquiennes.
Jacques Chirac, ce président qui, mis à part une forme de célébrité lors du salon de l’agriculture n’aura pas brillé à la tête du pays.
Quant à un retour du service militaire “efficace” tel qu’il existait avant son abrogation, d’une part le coût en serait exorbitant, d’autre part la nouvelle “distribution” des cartes au niveau ethnique n’est pas de nature à envisager sereinement sa réapparition.
Soulignons enfin qu’on ne forme pas un soldat, fût-ce-t-il de réserve en 3 ou 6 mois comme tente de nous l’affirmer l’ensemble de la classe politicarde. Participer à la défense de son pays est une chose beaucoup trop sérieuse; il est vrai qu’on touche à une notion régalienne de l’Etat que ceux qui ont l’audace d’aborder ignore totalement.