L’ensemble des corps de l’armée française est mobilisé dans quatorze départements du sud de la France pour l’exercice Hemex-Orion. Elle y mènera un entraînement à haute intensité, raconte Midi Libre. L’opération sur le terrain débute dimanche 26 février.
Hemex-Orion, un vaste exercice interarmées, amorcera dimanche 26 février son opération sur le terrain. Elle s’étend dans quatorze départements du sud de la France, depuis le littoral héraultais jusqu’au Tarn, en passant par l’Aveyron, explique Midi Libre.
Près de 7 000 soldats participent dans un premier temps à cette opération, sans précédent dans la région. Puis ils seront 12 000 dans la dernière phase. Un exercice spectaculaire, qui s’inscrit dans la stratégie de défense collective de l’Otan, et qui se prolongera jusqu’à une quatrième et ultime phase terminant début mai.
Dans le scénario concocté pour l’occasion, l’État d’Arnland est déstabilisé au sud par l’État de Mercure. La France y intervient alors pour soutenir Arnland, qui lutte aussi contre la désinformation et les opérations de déstabilisation à sa frontière.
Une situation très proche de celle connue par l’Ukraine avant l’invasion russe, même si l’armée précise à Midi Libre que la manœuvre était prévue depuis 2017.
Faire collaborer tous les corps de l’armée
Avec cet exercice de grande ampleur, l’armée souhaite faire collaborer l’ensemble des corps qui la composent. Cet entraînement “à haute intensité“, selon les mots du ministère de la Défense, sera rendu difficile par la multiplication des théâtres d’opérations, mais aussi par la nouveauté des domaines dans lesquels opérer.
Les cyberattaques et l’influence des opinions publiques seront notamment au menu. En résumé, Orion 23 doit permettre “d’évaluer les capacités internes dans le cadre d’un conflit pouvant aller jusqu’à la haute intensité“, d’après un document officiel cité par Midi Libre.
Vu que nos canons sont en Ukraine, nos chars en réparation et pas de munitions le réalisme de la simulation des combats va être grandiose.
Ironiquement inquiétant. L’Opinion révélait récemment qu’en cas de conflit de “haute intensité”, nos Armées tiendraient à peine un front de 80 kilomètres. Soit la distance Dunkerque-Lille ou Stasbourg-Mulhouse. “Selon l’Etat major de l’armée de terre, il faut compter environ 6 000 hommes et 1 500 véhicules armés pour tenir 20 kilomètres de front. En l’état actuel des choses, l’armée française est en capacité de déployer un corps armé de 25 000 hommes. Une mobilisation qui permettrait donc, selon ses calculs, de tenir 83 kilomètres de front. « On pourrait étirer la force, mais, avec une densité plus faible, cela n’aurait pas le même effet », souffle une source de l’état-major de l’armée de terre à L’Opinion”. (Le Point 6/10/2022).
Pour faire un combat il faut non seulement avoir le matériel mais aussi savoir s en servir et surtout être moralement et physiquement apte et tout ça en même temps. Je pense que ceux qui ont servi sous les armes avant les années 2000 savent de quoi je parle
Moralement sûr…
Le grand danger pour notre pays c est l islam et ses hordes d islamistes. Je ne pense pas que ces manœuvres répondent à ce danger ….
Cette exercice représente une menace pour la sécurité des pays du Maghreb, des systèmes offensifs seront utilisés.
Sans commentaire
Et l’envahissement, tous les jours et sans fin, par des demandeurs d’asile de pays qui ne sont pas en guerre…