Ce jeudi 23 février, le tribunal d’application des peines antiterroriste a accordé la semi-liberté à Alain Ferrandi, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’assassinat du préfet Erignac.
Trois semaines plus tôt, une décision similaire a été accordée à Pierre Alessandri, condamné à la même peine pour les mêmes faits.
Après avoir passé 24 ans en prison, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’assassinat du préfet Claude Erignac, en 1998 à Ajaccio, Alain Ferrandi va bénéficier d’un régime de semi-liberté. Une décision rendue, ce jeudi 23 février, par le tribunal d’application des peines antiterroristes.
Cette mesure d’un an probatoire, est prononcée pour une durée de 10 ans. Alain Ferrandi était libérable depuis près de six ans.
Le parquet national antiterroriste dispose de 24 heures pour faire appel, un appel suspensif. Il s’agit de la troisième demande de liberté conditionnelle formulée par Alain Ferrandi.
Décision similaire pour Pierre Alessandri
Condamné à la même peine dans cette affaire, Pierre Alessandri a bénéficié, le 31 janvier dernier, d’un régime de semi-liberté lui autorisant, durant la journée, à travailler dans une entreprise de démaquisage en Haute-Corse à condition de rejoindre Borgo dans la soirée.
Cette décision du tribunal d’application des peines antiterroristes intervient la veille de la reprise des discussions sur l’avenir institutionnel de l’île, à Paris.
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Qui se dédoine ? L’ état Français 🇨🇵 ou L’état Corse🔥❓
N’est pas bouc et misère qui veut…
A partir du 23 mars, Alain Ferrandi, 62 ans, travaillerait la journée sous contrat CDI chez un agrumiculteur. Retour en prison la nuit. Pour Gérald Darmanin “il est temps d’écrire une nouvelle page de l’histoire de la Corse et de construire durablement la paix”. Pour Jean-Christophe Angelini, représentant du Parti de la Nation Corse (PNC), c’est “un acte de droit, de justice et de paix. Mais aussi un geste profondément politique, qui permet d’ouvrir en grand les portes de l’espoir “. (JDD)