Les faits remontent au 12 octobre dernier, dans un village de la vallée du Paillon, L’escarène. La victime, un homme de 39 ans, est décédée deux jours plus tard de ses blessures, au CHU Pasteur 2 à Nice.
Jérémy Dasylva, a été battu à mort par des habitants du village. Ce jour-là, il est à Nice avec sa compagne, une Escarénoise. C’est le début de soirée, ils décident de rentrer. Après une dispute, la jeune femme prend la voiture pour retourner chez elle. Lui décide de s’y rendre en train.
Les gendarmes sont appelés à 20h35 pour ce qui semble être un “cambriolage”. Ils seront ensuite de nouveau saisis, vers 21h45 relate Nice-Matin. “On apprend que le présumé suspect a été arrêté, neutralisé par des habitants”, expliquent les forces de l’ordre. Une autre source, corroborée par une autre, détaille dans le quotidien régional, “La dame a crié, des habitants sont arrivés. Certains avaient des chiens, ils ont lancé au moins l’un d’entre eux sur la victime qui a été frappée dans le jardin d’enfants, puis encore ailleurs.” Un proche de la victime raconte, “Il a été déshabillé, certains de ses vêtements ont été jetés dans le Paillon, il a été frappé.” Toujours selon un témoin de la scène, “plusieurs personnes, des jeunes, sont à l’origine de la chasse à l’homme. Il y en avait un qui avait deux chiens, il frappait le jeune homme”.
Selon Nice-Matin, tout le monde sait, ou presque, qu’un homme a été pourchassé par des villageois, frappé et laissé pour mort. Tout le monde sait, mais personne ne parle. C’est l’omerta. “C’est dangereux”, “Je ne veux pas d’ennui”, “Vous ne devriez pas vous en occuper”, “C’est privé, ça ne me regarde pas, je ne veux pas d’histoire” explique un villageois aux journalistes. Jérémy Dasylva sera pris en charge par les secours à 22h30. Il décèdera deux jours plus tard à l’hôpital.
Le procureur adjoint de la République de Nice a annoncé : “À ce stade, nous confirmons l’ouverture d’une information judiciaire du chef de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Aucune mise en examen n’est encore intervenue.” Les images des caméras de vidéosurveillance de la commune ont été visionnées. Selon une source proche de l’enquête, au moins l’un des auteurs a été identifié. Il serait en fuite à l’étranger et un mandat d’arrêt aurait été lancé. L’enquête se poursuit et a été confiée à la brigade de recherche de Nice.
Le propriétaire du bar-tabac du village explique, “C’est triste pour ce jeune. Il venait faire des paris sportifs, ici, mais je pense qu’il n’avait pas vraiment eu le temps de se faire des amis, cela ne faisait pas longtemps qu’il était à L’Escarène.” Le maire du village ne comprend pas comment un tel drame a pu se produire dans sa commune, “tranquille, à l’esprit familial”. Pour son adjoint, “Nous n’avons pas de problème de bandes, ça n’existe pas. Enfin, plus. Plus du tout depuis une dizaine d’années” et regrette “une société de plus en violente”.
Que s’est-il passé à L’Escarène ? Une habitante du village est victime en fin de journée d’un cambrioleur qu’elle surprend sur le fait et qui prend la fuite. “Un homme correspondant à la description du voleur est appréhendé par plusieurs personnes résidant au village“. L’homme en question n’est autre que Jeremy Dasylva. D’après Nice Matin il est alors frappé par plusieurs habitants, certains ayant lâché un chien contre lui. Sa compagne l’a retrouvé peu après “sans chaussures et les vêtements déchirés”.
“Moi, j’étais sur Nice. Il est rentré de son côté, il a pris le train. Je le cherchais dans le village et je ne le trouvais pas. Dix minutes après être arrivée chez moi, j’ai une amie qui m’a appelée. Elle m’a dit : Olivia viens vite, Jérémy est en train de se faire frapper”. Il est alors transporté en urgence à l’hôpital par les pompiers.Où en est l’enquête ?Jérémy Dasylva, inhumé à Lyon le 25 octobre, était le père d’un petit garçon. La jeune femme reste encore sous le choc de ce qu’il s’est passé. “Je les ai vus, tous ces jeunes. Ils me connaissent tous dans le village et ils m’ont tous dit : Olivia, si on savait que c’était ton mec, jamais on ne l’aurait frappé. Il y en a même un qui m’a dit qu’il avait eu ce qu’il méritait”.“À l’hôpital, il m’a dit qu’il n’avait rien volé. D’ailleurs, rien n’a été retrouvé, c’est une preuve. Ni les affaires qu’on l’accuse d’avoir prises, ni son sac à dos et son téléphone” assure-t-elle également auprès de Nice-Matin.
Selon un communiqué publié ce lundi 5 décembre à la mi-journée, par la procureur adjointe de la République de Nice, l’homme est décédé deux jours plus tard d’un “choc septique consécutif à une perforation de l’intestin grêle, résultant elle-même d’un choc traumatique à l’abdomen”. Aucune mise en examen n’a été pour l’instant effectuée dans ce dossier. (source Yahoo 5 décembre 2022)
Pensées tristes pour la victime et sa famille
tuer quelqu’un pour on ne sait pas encore quoi!
c’est un assassinat !
trouver les assassins
les témoins devraient parler en gardant l’anonymat
Bon courage aux policiers !
Rien n’est clair dans cet article. Qui sont ces habitants violents ? Qui sont ces “auteurs en fuite à l’étranger”, et dans quel pays sont-ils ? Une femme crie et aussitôt on ouvre la chasse à l’homme, c’est invraisemblable. Qui est cette dame ?
Des français “de souche” qui s’en prennent à un espagnol -ou un portugais vu le nom- je n’y crois pas. C’est de l’enfumage, on protège des nationalités ou des ethnies: omerta “c’est dangereux”, sinon l’affaire aurait été à la une ! Il y a dans ce village des gens qui font peur aux autres au point qu’ils ne veulent rien dire… Il faut savoir lire entre les lignes.
C’est horrible ce qui est arrivé à Jeremy , il n’a probablement rien fait du tout. Il voulait rentrer en train, il est reparti sur un brancard. Une pensée pour lui et sa famille.
“Soupçonné de cambriolage” ! Et si ce n’était pas lui ? Dans le pire des cas, si c’était avéré, quelques coups de pieds dans les arrières auraient suffi, en attendant l’arrivée des FO. S’agissant d’un acte de pédophilie avéré, j’aurais mieux compris ce genre de réaction…