Le procès du meurtrier présumé d’un policier, renversé par un fourgon lors d’une opération nocturne à Bron en janvier 2020, s’est ouvert ce lundi devant les assises de Lyon.
Deux ans et demi après le drame, l’accusé en situation de récidive va être jugé. Ce lundi, le procès du meurtrier présumé d’un policier, renversé par un fourgon lors d’une opération nocturne à Bron, en banlieue de Lyon, en janvier 2020, s’est ouvert devant les assises de Lyon. Quelques jours après son décès, un hommage officiel avait été rendu à Franck Labois, 45 ans, affecté au Groupe d’appui opérationnel (GAO) à la Sûreté départementale du Rhône, fauché par un véhicule en fuite.
Dans la nuit du 10 au 11 janvier 2020, des policiers surveillaient des malfaiteurs à bord d’un fourgon Volkswagen dans le cadre d’une enquête pour des chefs de “vols aggravés en bande organisée”, et les observent en train de commettre un vol de fret sur une aire d’autoroute de l’Isère. Les policiers tentent de les intercepter un peu plus tard, à la sortie de l’autoroute, à hauteur de la ville de Bron, avec l’aide du GAO, appelé en renfort. Coincé entre les véhicules des policiers positionnés pour arrêter le fourgon, le chauffeur fonce alors sur l’un des policiers lui faisant face, qui, arme au poing, lui intimait de stopper son véhicule.
“Il n’a pas tiré, alors qu’il était en état de légitime défense, et il est mort”, souligne Me Jean-François Barre, qui représente la mère et les frères du policier décédé, parties civiles au procès. Ces derniers espèrent des explications de l’accusé, afin de comprendre “pourquoi il ne s’est pas arrêté, pourquoi il a préféré tuer un homme plutôt que de se rendre pour les quelques bidons de lessive qu’il avait dans le camion”, rapporte l’avocat.
Grièvement blessé après avoir été traîné sur 20 mètres par le fourgon, Franck Labois, plongé dans le coma, a succombé à ses blessures deux jours plus tard.
Lors d’un hommage officiel, le ministre de l’Intérieur de l’époque Christophe Castaner avait salué “un grand policier et un homme inestimable”, et appelé ses collègues à “suivre son exemple, continuer la mission” sans toutefois “laisser la haine l’emporter”. Le défunt a reçu à titre posthume les insignes de chevalier de la Légion d’honneur et a été élevé au grade de capitaine.

Ses collègues du Groupe d’appui opérationnel entendent se constituer parties civiles, et en feront la demande lundi à l’ouverture du procès, a indiqué l’avocat Laurent-Franck Liénard. “Parce qu’ils souffrent” et s’estiment victimes dans le dossier, souligne-t-il.
Le chauffeur présumé a été arrêté quelques jours après les faits. Mis en examen pour homicide volontaire à l’issue de sa garde à vue, il a reconnu être le conducteur du fourgon mais nie avoir eu l’intention de tuer le policier, selon le parquet. L’accusé, en situation de récidive, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Farès Djelassi, 24 ans, condamné à 30 ans de prison pour homicide volontaire.
Le président, Antoine Molinar-Min, à la lecture du verdict, a pointé l’intention homicide incontestable », « l’extraordinaire gravité de ce geste », « la volonté d’échapper coûte que coûte à l’interpellation ». Franck peut reposer en paix. Espérons que ce signal fort serve d’avertissement.
Farès D. a écopé de 30 ans !
Ses collègues vont se constituer partie civile et vont donc raviver leur souffrance.
Courage à vous tous.
Courage aux membres de la famille qui sont dans l’incompréhension.
Reposez en paix, Franck.
Profond respect posthume à Franck dont la vie utile au service de la collectivité vallait cent fois plus que celle de son assassin. Juste peine pour celui-ci !
PEINE DE MORT POUR CETTE POURRITURE . PAS DE PITIER POUR CE FDP .
Pensées très tristes pour ce policier décédé tragiquement
Respect honneur reposez en paix Monsieur
Soutien a sa famille et collègues
Perpétuité pour ce chauffard meurtrier !
encore un recidiviste en liberté.bravo aux juges de hollande /macron