20h36: Un premier cas suspect de variole du singe a été signalé ce jour en France. La Direction générale de la Santé (DGS) indique ce jeudi dans un communiqué “urgent” adressé à tous les professionnels de santé que ce cas suspect de “variole du singe” avait été repéré en Ile-de-France.
“Des cas suspects sont en cours d’investigation dans de nombreux pays. Il s’agit d’un phénomène inhabituel”, écrit la DGS appelant les professionnels de santé à la vigilance devant “tout cas évocateur”. Cette maladie, peu fréquente, se manifeste généralement par de la fièvre, des douleurs musculaires, des ganglions lymphatiques enflés et des éruptions cutanées sur les mains et le visage, comme une varicelle.
18h11: L’Italie annonce un premier cas de variole du singe chez un humain, après une série de cas européens et nord-américains de cette maladie habituellement endémique en Afrique de l’Ouest.
La maladie a été identifiée chez un jeune adulte revenu récemment des îles Canaries, a indiqué l’Institut des maladies infectieuses de l’hôpital Spallanzani de Rome. Le patient placé en isolement reçoit des soins et se trouve dans un état stable, selon un communiqué de l’hôpital publié par les agences de presse italiennes, ajoutant que deux autres cas suspects étaient en cours d’évaluation.
Le responsable santé de la région Latium (qui inclut Rome), Alessio D’Amato, a confirmé sur les réseaux sociaux qu’il s’agissait du premier cas en Italie, ajoutant que la situation était «sous surveillance constante».
Plusieurs dizaines de cas suspects ou confirmés de variole du singe ont été détectés depuis début mai en Europe et en Amérique du Nord, laissant craindre un début de propagation de cette maladie.
14h12: Au Canada, plus d’une dizaine de cas suspects étaient mercredi en cours d’examen à Montréal, selon la chaîne publique Radio-Canada, qui cite les autorités sanitaires de la ville.
12h23: Aux États-Unis, un homme qui s’était récemment rendu au Canada a été dépisté positif à cette maladie dans l’État du Massachusetts. Les autorités se veulent globalement rassurantes, soulignant ainsi en Espagne et au Portugal que la maladie est peu contagieuse entre humains.
Sur Twitter, le virologue flamand a indiqué que la société de biotechnologie Bavarian Nordic dispose d’un vaccin combiné contre la variole et la variole du singe récemment approuvé par la Food and Drugs Administration (FDA), l’agence du gouvernement américain qui contrôle la qualité des denrées alimentaires et des médicaments.
Une infection peut être détectée par un test PCR sur les lésions. Toujours selon Marc Van Ranst, son laboratoire dispose de tels tests.