Décès accidentel du gendarme de 37 ans dans l’Ariège. Un homme “aimé de tous”

“La grande famille de la gendarmerie est anéantie” après le décès du sous-officier Bloy, vendredi. Les hommages affluent, saluant un homme “aimé de tous”.

Depuis ce terrible accident, les gendarmes ariégeois témoignent de leur émoi dans le journal La Dépêche. Le premier d’entre eux, le colonel Christophe Heurtebise, commandant le groupement de l’Ariège, rapporte : “La famille de la gendarmerie est anéantie par le drame que nous vivons, et qui ravive le décès du major Rusig. Nos pensées vont à la famille, avec qui je suis tous les jours. Elle est anéantie, l’ensemble des gendarmes est anéanti.”

Ils sont nombreux à connaitre le gendarme Jean-Jacques Bloy. Avant son arrivée à la brigade motorisée de Saint-Girons, il a exercé à la gendarmerie mobile de Pamiers. Et sa chute de moto mortelle, vendredi, s’est déroulée à L’Herm, dans la zone d’exercice des gendarmes fuxéens.

“Cela faisait deux ans qu’il était à la brigade motorisée de Saint-Girons, son travail était remarquable, c’était un militaire exemplaire, ajoute le commandant Heurtebise. Il était adorable avec ses camarades.” Un ancien camarade de Jean-Jacques Bloy témoigne : “Il avait le cœur sur la main, était aimé de tous. C’était un homme très altruiste. Son décès provoque beaucoup de peine à chacun d’entre nous.”

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“C’était un grand nounours. Il était imposant physiquement, il faisait peut-être 1,90 m, mais il était toujours respectueux, abonde le chef d’escadron Didier Jumel, commandant le groupement de gendarmerie de Saint-Girons. Je l’ai surtout connu parce qu’on habitait ensemble à la caserne, il n’était pas sous mes ordres, mais je peux dire que c’était un grand gaillard très agréable à côtoyer. À la caserne, c’est l’effroi.”

Ce d’autant plus que le gendarme Bloy était jeune, il avait 37 ans ; il était marié et père de deux garçons, âgés de 9 et 11 ans. Pour aider la famille et l’ensemble des gendarmes ariégeois, une cellule psychologique a été mise en place dès vendredi soir. Elle sera maintenue “le temps qu’il faudra”, assure le colonel Heurtebise.

Après la chute de moto qui a coûté la vie à Jean-Jacques Bloy, vendredi vers 17 heures, sur la RD1 à L’Herm, l’enquête a été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Pamiers. La piste accidentelle semble privilégiée. Dès vendredi soir, le ministère de l’Intérieur déclarait, dans un communiqué, que le gendarme Bloy avait perdu le contrôle de sa moto “en glissant sur des graviers”. Il effectuait une reconnaissance du parcours du rallye moto qui devait se dérouler aujourd’hui. Ce rallye a été annulé après la chute mortelle.

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