Paris : Le policier qui a ouvert le feu sur un véhicule fonçant sur lui sur le Pont-Neuf a été mis en examen pour “homicide volontaire”

Tirs Pont-Neuf Paris
Capture Twitter

Dimanche 24 avril 2022, le soir des résultats des élections présidentielles, un drame s’est produit sur le Pont-Neuf à Paris. Un policier a dû ouvrir le feu sur un véhicule qui lui fonçait dessus. Ce policier se retrouve ce soir mis en examen pour “homicide volontaire”.

C’est vers minuit que les policiers de l’unité d’intervention et de protection (UMIP) de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), ont ouvert le feu sur un véhicule au niveau du Pont-neuf dans le 1er arrondissement de Paris.

Les faits sont survenus lors d’un contrôle routier. le véhicule circulait à contresens quand les policiers ont voulu le contrôler. Lors du contrôle, l’homme au volant du véhicule à soudainement redémarré, fonçant droit sur les policiers. L’un d’eux a ouvert le feu avec son arme, un HK G36, À plusieurs reprises afin de se protéger. Au moins six coups de feu ont été tirés.

L’homme au volant âgé de 25 ans a été tué, tout comme son passager avant de 31 ans. Le troisième homme de 42 ans qui était assis à l’arrière a été hospitalisé pour une blessure au bras droit. dans le véhicule, les forces de l’ordre retrouveront de la cocaïne.

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’individu assaillant l’arrière de connaissait pas les deux autre homme. Il était monté dans le véhicule pour une transaction de drogue.

Depuis, le policier qui a ouvert le feu a été entendu par l’IGPN, puis il a été placé en garde à vue. cette dernière a été prolongée. Pour finir ,ce mercredi, le policier âgé de 23 ans a été déféré devant deux magistrats instructeurs en vue de sa mise en examen annonce le parquet de Paris.

Ce soir, il a été mis en examen pour “homicide volontaire”. Il a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire sauf exception. Le fonctionnaire a également l’interdiction de paraître à Paris, l’interdiction de contact avec le service de police auquel il appartient pendant six mois, l’interdiction d’exercer toute fonction de policier impliquant un contact avec le public, l’interdiction de port d’arme, l’obligation de soins et l’interdiction de contact avec les victimes.

Nous apportons notre soutien à ce jeune policier qui se retrouve dans le rouleau compresseur de la justice alors qu’il n’a eu qu’une seconde pour prendre sa décision face à un véhicule qui lui fonçait dessus.

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