La garde à vue de Franck Elong Abe, son agresseur a été levée ce dimanche. Une information judiciaire ça être ouverte pour “tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste” et “association de malfaiteurs terroriste”, a annoncé le procureur national antiterroriste lors d’une conférence de presse.
Jean-François Ricard, a annoncé que le parquet allait requérir sa mise en examen pour ces chefs et son placement en détention provisoire. Il souligne par ailleurs qu’il s’agit du “cinquième” crime terroriste commis dans un établissement pénitentiaire en France depuis 2016.
“Tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste”
Yvan Colonna se trouve toujours entre la vie est la mort. Son agresseur, un islamiste radical arrêté en Afghanistan, est à présent visé par une enquête pour “tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste.”
“Je crache sur Dieu”
Lors de sa garde à vue, Franck Elong Abe a expliqué avoir échangé avec la victime lundi dans un local cuisine de la prison d’Arles. À ce moment-là, Yvan Colonna lui aurait dit “Je crache sur Dieu”. “Je ne pouvais pas laisser passer ça”, a ensuite expliqué le détenu, face aux policiers, alors que les deux prisonniers entretenaient de bons rapports auparavant.
“Colonna a eu un malaise”
Deux jours plus tard, ils se croisent à nouveau dans une salle de musculation où Franck Elong Abe a été affecté pour faire le ménage. C’est là qu’il se jette su Yvan Colonna qui faisait des exercices au sol. Il roue de coups sa victime pendant presque dix minutes. Saute à pieds joints sur son dos, lui donne des coups de poing, avant de lui écraser la trachée, maintenant son pied dessus pendant plus d’une minute. Après quoi, il couvre la tête de sa victime, inconsciente, d’un sac en plastique. Quand la porte se rouvre, Franck Elong Abé dit au surveillant : “Colonna a eu un malaise.”
Rapprochement des prisonniers corses
Depuis, en Corse, la colère ne faiblira pas. Ce dimanche, une manifestation est en cours à Corte. Les manifestants demandent notamment le rapprochement des prisonniers corses incarcérés sur le continent, demande qui n’a jamais abouti concernant Yvan Colonna, Pierre Alessandri et Alain Ferrandi.