Doubs : Après avoir égorgé sa femme, il tente de se suicider devant les policiers

sapeur-pompier
©️Quentin Mercier

Les faits se sont produits dans la nuit du 29 au 30 décembre à Besançon dans le Doubs. Un homme a égorgé son épouse âgée de 56 ans avant de tenter de suicider devant les policiers. Une enquête a été ouverte mais le piste du féminicide ne fait pas de doute.

Les policiers sont tombés sur une véritable scène d’horreur la nuit dernière dans le Doubs. Vers 22 heures, les forces de l’ordre sont alertées pour se rendre rue de Dole à Besançon. C’est une voisine qui a contacté les policiers pour signaler une violente rixe dans le logement qui se trouve à côté de chez elle..

Armes au poing les policiers interviennent rapidement à l’adresse en question. Quand la première patrouille arrive devant l’appartement situé au 1er étage, les fonctionnaires semblent apercevoir une femme grièvement blessée au niveau d’un balcon. L’homme qui était à ses côtés s’est ensuite retranché dans l’appartement en voyant les policiers arriver.

Les fonctionnaires pénétreront de force dans le domicile. La situation était explosive. Comme l’explique le journal l’Est Républicain, acculé, mis en joue par les forces de l’ordre, le suspect se serait alors infligé de lui-même des violents coups de couteau au niveau de son cou, des poignets et du ventre.

Les pompiers et le SAMU avaient également été appelés en urgence sur l’intervention. Ils ont pris en charge l’agresseur présumé, dont le pronostic vital était sérieusement engagé. L’homme a été médicalisé, puis transporté en ambulance au CHRU Minjoz.

Concernant son épouse, il était trop tard, la victime. Après avoir échangé quelques mots avec les policiers, elle est décédée. Les efforts de réanimation des secouristes du SAMU sont restés vains : la personne, qui avait perdu beaucoup de sang, n’a pas survécu à ses multiples lésions à l’arme blanche.

Cette dernière présentait pas moins de neuf plaies par arme blanche, dont une « très profonde au niveau de la gorge » a expliqué le parquet.

Le couple, qui avait un enfant, ne présentait « aucun antécédent, il n’était absolument pas connu des autorités policières et judiciaires », a souligné la vice-procureure de la République de Besançon qui s’était rendue sur place après les faits.