Les surveillants de la prison de Perpignan ont mis en place un piquet de grève devant l’établissement après le quatrième feu de cellule perpétré par un détenu de l’établissement.
L’homme, âgé de 19 ans, en situation irrégulière en France, a une nouvelle fois mis le feu à sa cellule du quartier d’isolement se samedi 21 août. Les surveillants ont dû lui sauver la vie une fois de plus en risquant la leur. Trois véhicules de pompiers ont également été mobilisés dans l’intervention.
En réaction, l’établissement a été bloqué ce lundi matin par les agents afin de réclamer le transfert vers une autre structure du pyromane, qui place régulièrement l’établissement “en danger” explique le syndicat. Ce blocage est “une première mise en garde avant des actions plus radicales”, affirme un représentant du personnel.
Le syndicat observe un manque “chronique” de personnel au sein de la prison de Perpignan, une réalité connue de la Direction interrégionale des services pénitentiaires (DISP), basée à Toulouse.
Ce déficit de ressources humaines présente un ”chiffre record depuis 20 ans”, observe le surveillant. Les difficultés de travail ont amené les agents à “travailler tout l’été dans des conditions inacceptables, mettant en danger l’établissement et les personnels“
Partagez
- Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)