Plusieurs organisations syndicales dĂ©noncent depuis des mois le traitement rĂ©servĂ© Ă certains surveillants.Â
Suite à la mobilisation du mois de janvier, l’Administration aurait requalifié des arrêts maladie et des agents auraient subi des retenues sur salaire qu’ils estiment injustifiées. Au centre de détention de Bapaume comme à la maison d’arrêt d’Arras, les sanctions tombent : de quelques jours de mise à pied aux retenues sur salaire (jusqu’à 1 000 € pour un officier surveillant de Bapaume). Mais pas seulement…
“Les retenues sur salaire sont normales. Ce qu’on conteste, c’est la remise en cause des arrĂŞts de travail par l’administration”, explique Étienne Merlin, conseiller pĂ©nitentiaire et syndicaliste. Ă€ la suite du conflit, des agents ont vu leur arrĂŞt de travail pour maladie transformĂ© par leur direction en absence injustifiĂ©e, affirment les syndicats. Ils ont donc subi une retenue sur leur salaire. Ils contestent la mesure par l’intermĂ©diaire du ComitĂ© hygiène santĂ© et conditions de travail ministĂ©riel (CHSCTD 62). Selon Martine Kempa, reprĂ©sentante CHSCTD 62 “Nous avons interpellĂ© l’ensemble des acteurs (administratifs, pĂ©nitentiaires, ministĂ©riels, mĂ©dicaux), aucun n’a donnĂ© d’explication”.
L’instance dĂ©nonce “l’illĂ©gitimitĂ© de la rĂ©interprĂ©tation des arrĂŞts maladie par l’administration pĂ©nitentiaire”. Le 18 juin, un appel Ă la ministre de la Justice (et prĂ©sidente du CHSTCM), a Ă©tĂ© lancĂ©. Il est toujours sans rĂ©ponse. La Voix du Nord
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