130 personnels de Gradignan ont été sanctionnés par des mises à pied, la moitié a pris dix jours de mises à pied avec sursis et l’autre moitié cinq jours de mises à pied ferme et cinq jours avec sursis.
Cela fait suite au mouvement de janvier, l’une des crises les plus longues dans les prisons françaises. L’agression à l’arme blanche de trois surveillants à Vendin-Le-Vieil par un détenu radicalisé a été l’élément déclencheur.
Dans les colonnes de Sud-ouest le secrétaire local de FO-Pénitentiaire réagit “C’est de l’acharnement. L’administration pénitentiaire avait déjà procédé à des retenues sur salaires, quelques semaines après la fin du mouvement. Ces nouvelles sanctions sont une double peine. Leur but est évident : museler les agents”, accuse le syndicaliste.
Même analyse du côté de l’Ufap-Unsa Justice, syndicat majoritaire qui rappelle l’agression d’un surveillant, le week-end dernier, à la maison d’arrêt de Nîmes, preuve que la situation reste difficile en détention.