Si la population française vieillit Ă l’extĂ©rieur, elle prend Ă©galement des rides derrière les barreaux. Les plus de 50 ans reprĂ©sentent dĂ©sormais 12% des personnes Ă©crouĂ©es.Â
C’est six fois plus qu’en 1980. Or, l’Ă©tat de santĂ© d’un quinquagĂ©naire en prison est comparable à  celui d’un homme de 65 ans. L’administration pĂ©nitentiaire est obligĂ©e de s’adapter. Cellules mĂ©dicalisĂ©es, aides-soignants “Ă domicile”, lits palliatifs… De quoi donner des airs d’Ehpad Ă certaines prisons. “Si j’Ă©tais Ă leur place, je prĂ©fĂ©rerais ĂŞtre lĂ plutĂ´t qu’en maison de retraite. Ici, il y a un mĂ©decin tous les jours et du matĂ©riel sanitaire”, raconte Jacques un aide-soignant du centre de dĂ©tention de Toul.
Après 65 ans, les dĂ©tenus ne travaillent plus. Il faut donc les occuper avec des activitĂ©s adaptĂ©es. Certains retournent Ă l’Ă©cole, d’autres participent Ă des ateliers “ludiques” pour stimuler la mĂ©moire, d’autres pratiquent la gym douce et le pilate toutes les semaines. D’autres le jardinage, sur des parcelles surĂ©levĂ©es, pour Ă©viter d’avoir Ă se baisser. Retrouvez le reportage complet de France info
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